diumenge, 31 de maig del 2009
La Novena // La Neuvième de Beethoven
Ce matin à l'Auditori, la Neuvième Symphonie de Beethoven, quel immense plaisir, la Neuvième en soi, bien entendu et Eiji Oue, chef d'orchestre absolument extraordinaire, sympathique comme tout, l'OBC (Orquestra Simfònica de Barcelona i Nacional de Catalunya) et l'Orfeu Català (la chorale du Palau de la Música)... bref, chair de poule et JOIE de vivre !
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"Elevez-vous, d'une aile hardie, au-dessus du cours de votre temps.Que déjà, dans votre miroir, commence à poindre le siècle futur." Friedrich Schiller (l'Ode à la Joie, 1786)
Que la joie qui nous appelle
Nous accueille en sa clarté
Que s'éveillent sous son aile
L'allégresse et la beauté
Plus de haine sur la terre
Que renaisse le bonheur
Tous les hommes sont des frères
Quand la joie unit les coeurs
Peuples des cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir
Sentez-vous vos âmes pleines
D'un ardent et noble espoir?
Luttez-vous pour la justice?
Êtes-vous déjà vainqueurs ?
Ah qu'un hymne retentisse
A vos coeurs mêlant nos coeurs
Si l ' esprit vous illumine
Parlez-nous à votre tour
Dites-nous que tout chemine
Vers la paix et vers l'amour
Dites-nous que la nature
Ne sera que joie et fleurs
Et que la cité future
Oubliera le temps des pleurs ...
Aquesta és de lluny la cançó que més em va agradar aprendre a l'escola primària i m'en recordo que em sentia FELIÇ ! C'est la chanson que j'avais le plus adoré apprendre à l'école primaire et je me souviens de la JOIE que j'avais à la chanter ! El text original - d'en Schiller (molt més llarg i diferent) - i les traduccions a les diverses llengües es troben fàcilment à l'Internet.
Beethoven, S. nº9 : http://www.youtube.com/watch?v=PTobbRSpXPw
Eiji Oue (pàgina en anglès) : http://www.imgartists.com/?page=artist&id=235
L'Auditori de Barcelona : http://www.auditori.org/ (i per fer-se "Amic de l'Auditori" i així aconseguir petits privilegis musicals : http://www.auditori.org/seccions/amics/index.aspx )
Pour finir, une phrase de Victor Hugo : "La musique est une langue pour exprimer ce qui ne peut être dit avec les mots mais ne peut cependant être tu." (La música es una lengua para todo lo que no puede ser dicho pero tampoco puede permanecer callado).
Hasta pronto, à plus tard, Muriel i... Moltes gràcies Camil·la, els regals de música són regalassos !
diumenge, 24 de maig del 2009
C'est beau la vie - Jean Ferrat
* Françoise Sagan, "Les Merveilleux Nuages", Éditions Julliard, 1961.
* Jean Ferrat, le "45 tours" !!! de 1964 - Label Barclay
dimecres, 20 de maig del 2009
Santiano
Voilà, c'est le "fameux trois-mâts" !!! Un clin d'oeil pour 1) les heures de l'insolente jeunesse et des amitiés vives 2) les heures délicieuses, tout au long de la vie, à construire des châteaux en Espagne 3) les heures insouciantes et gaies à marcher en chantant à tue-tête 4) les heures de moins insolente jeunesse mais d'également impérieuse joie de vivre etc etc...
El vaixell dels tres mastils dels meus anys de joventut, el vaig veure l'altre dia amb una llum vibrant de primavera i vaig començar a cantar en veu alta i feliç - feia temps que no cantava al carrer ! he de tornar a "camicantar", caminar cantant ! m'agradava tant i fa un bé !
Je vais reprendre l'habitude de "marchanter", marcher en chantant, ça fait tellement de bien, allez, un petit Santiano pour la route !
Santiano ( Hugues Aufray ) : http://www.youtube.com/watch?v=5uY8oByaVH8
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix-huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.
Refrain:
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu'à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano !
D'y penser j'en ai le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
Refrain
On prétend que là-bas l'argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux.
J'en ramènerai plusieurs lingots.
Refrain
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot.
À son doigt, je passerai l'anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
(Tiens bon le cap tiens bon le flot.)
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu'à San Francisco.
Fins molt aviat, à +, Muriel
dimarts, 19 de maig del 2009
Le poète s'en va dans les champs , Victor Hugo
Le poète s'en va dans les champs
Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !
Recueil : Les contemplations
Allez, à bientôt, Muriel
divendres, 15 de maig del 2009
portail poésie en français // pàgina web poesia en francès
http://ecprim.lefuilet.free.fr/poesies.htm On y fait ses recherches / trouvailles par auteurs / par thèmes / par sites et il y a pas mal de vers à dénicher.
Un descobriment bonic aquest matí : estava buscant un poema d'en Victor Hugo que diu "El poeta s'en va al camp"... Si us interessa la poesia francesa - o en francès, perquè em sembla que hi ha algunes traduccions de poemes originalment escrits en altres llengües, donc entreu aquí:
http://ecprim.lefuilet.free.fr/poesies.htm Cliqueu sobre autors / temas o portals i "bon viatge".
Bon voyage ! à bientôt, fins ara, Muriel
PS: Le poète s'en va dans les champs : thèmes arbre / écriture / fleur / nature
dijous, 14 de maig del 2009
Antonio Vega & Alain Bashung
Alain Bashung : http://alainbashung.artistes.universalmusic.fr/
Antonio Vega : http://www.antoniovega.org/
Voici un aperçu des paroles de la chanson "Les mots bleus" d'Alain Bashung et le link "youtube" pour écouter-regarder le clip "Gaby Oh Gaby" : http://www.youtube.com/watch?v=mey8GokRFf4
Il est 6 heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
À tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre [...]
Y, Antonio Vega : "Una décima de segundo". También, el link "youtube" para ver-escuchar "Lucha de gigantes" : http://www.youtube.com/watch?v=Y3o4VfyBmhg
Un momento en una agenda
una décima de segundo más vuela.
Va saltando de hoja en hoja
mil millones de instantes de que hablar.
Una ráfaga de aire frio
un molino de viento hace girar.
Sigue, va rodando sobre su eje
descubriendo una trayectoria más.
Es que no hay nada mejor que imaginar,
la física es un placer.
Es que no hay nada mejor que
formular, escuchar y oír a la vez.
Miré el ángulo formado por ti y por mí
es la solución a algo muy común aquí.
Ahora tú, no dejes de hablar
somos coordenadas de un par
incógnitas que aún faltan por despejar.
Busca un libro que dice "como",
luego otro que se titula "si",
sigue... un tercero llamado "nada"
Es la fórmula de círculos sin fin.
Es que no hay nada mejor
que revolver el tiempo con el café.
Es que no hay nada mejor
que componer sin guitarra ni papel
paralelas vienen siguiéndome
espacio y tiempo juegan al ajedrez.
Ahora tú, no dejes de hablar.
.................... hasta luego, à bientôt, Muriel
dimecres, 13 de maig del 2009
The road not taken - La route non prise - El camí no escollit - El camino no elegido - Robert Frost
Two roads diverged in a yellow wood,
Et de n'être qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps
À regarder l’une aussi loin que possible,
Jusque là où elle se perdait dans les broussailles ;
Puis j’ai pris l’autre, toute aussi attirante
Peut-être même davantage,
Plus herbeuse, demandant à être prise
Quoiqu'à vrai dire la marque des allées et venues
Fût à peu près la même pour l'une et pour l'autre,
Et toutes deux, ce matin là, somnolaient,
Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait foulées.
Ah, j’ai gardé la première pour un autre jour !
Sachant pourtant qu'un chemin mène à un autre,
Je me suis demandé si j’y retournerais.
Je raconterai en soupirant,
Quelque part, dans bien longtemps,
Que deux routes divergeaient dans un bois, et que-
J’ai pris la moins empruntée,
Et que cela a fait toute la différence.
El camí no escollit
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Fins aviat, à bientôt ! Muriel
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diumenge, 10 de maig del 2009
Todas mis posibles vidas, mi vida // Mon ? Mes? chemin (s)
He aquí el texto en cuestión:
“… Conforme avanza nuestro corazón por la vida lleva consigo a la rastra todo el repertorio de sus antiguos paisajes esenciales, como un empresario de teatro viaja con sus decoraciones y bastidores…
Los paisajes son organismos. No sólo hay en ellos cosas, sino que estas cosas son sus órganos y ejercen funciones intransferibles…
A veces he sentido en mí, incontrastable, la invasión de un paisaje…En él se estremecía una raíz de mí mismo, ignorada por mí. A veces, la resonancia íntima es profunda, esencial, va a herir zonas intactas de nuestro ser, que sin saberlo, transportábamos…
En nuestras Memorias no debemos salvar sólo la vida que de hecho hemos vivido. Todos tenemos la conciencia de que conforme nos íbamos realizando en la existencia caían, decimazas por el destino, otras vidas que igualmente podríamos haber vivido. La fatalidad ha seleccionado de nuestras posibles trayectorias una y ha eliminado las demás…
Cada ser humano lleva en torno al núcleo de su existencia efectiva un elenco concreto, individualísimo, de otras posibles vidas suyas, y sólo suyas. Y solamente destacándolo sobre el fondo de esas biografías espectrales aparece claro y riguroso el perfil fatal, estricto de nuestro destino…
La fugacidad que el hombre ha descubierto en la vida procede de la falta de atención al presente. Si asistiésemos atentos a cada instante de nuestra carrera mundanal no nos parecería huidiza, sino que habría corrido al mismo paso que nosotros. Lo malo es que desatendemos a menudo las horas semovientes y cuando nos ocurre buscarlas hallamos que han pasado ya. Y como hacemos esta averiguación en un instante, es la consecuencia que para nosotros todas aquellas horas han pasado efectivamente, en un solo instante."
Es de Ortega y Gasset, y es un pasaje de un libro sobre sus recuerdos e impresiones de un viaje que hizo a Argentina (artículo, ensayo, memorias ??? no me acuerdo en absoluto cómo encontré este texto, si lo sabéis, no dudéis en decírmelo !)
José Ortega y Gasset (1883–1955), filósofo y ensayista español, exponente principal de la teoría del perspectivismo y de la razón vital e histórica. [Wikipedia]
En recherchant dans de vieux cahiers des poèmes que j'avais copiés à la main je suis retombée sur un texte qui habite en moi depuis le jour (il y a très longtemps !) où je l'ai lu pour la première fois. Je me rappelle encore de la forte impression - lumineuse- qu'il m'avait causée: je l'avais trouvé terriblement vrai. Il me force depuis a regarder ma vie, mon chemin et toutes les décisions prises et / ou non prises à chaque carrefour à sa lumière particulière. Il y a certainemenent une traduction publiée, pour le moment, je vous propose la mienne:
“… Au fur et à mesure que notre coeur avance dans la vie il charrie à sa remorque tout le répertoire de ses anciens paysages essentiels, tout comme le directeur d’une troupe de théâtre voyage avec ses décors et le matériel de coulisses…
Les paysages sont des organismes. Non seulement ces paysages contiennent-ils des choses, mais encore ces choses-là sont-elles leurs organes et exercent-elles des fonctions qu’elles sont seules à pouvoir exercer...
J’ai parfois senti en moi l’invasion incomparable d’un paysage… Un paysage dans lequel frémissait une racine de moi-même, ignorée de moi. Parfois, la résonance intime est profonde, essentielle et s’en va blesser des zones intactes de notre être, que sans le savoir nous transportions…
Dans nos Mémoires nous ne devons pas seulement sauvegarder la vie que, de fait, nous avons vécue. Nous sommes tous conscients du fait que pendant que nous faisions notre vie, d’autres vies tombaient, décimées par le destin, d’autres vies que nous aurions également pu vivre. La fatalité a sélectionné une trajectoires parmi toutes celles possibles et a éliminé les autres…
Autour du noyau de l’existence effective de chaque être humain, il y a un ensemble précis, extrêmement individuel d’autres vies possibles pour lui et pour lui seul. Et ce n’est qu’en le faisant ressortir sur le fond de ces biographies spectrales qu’apparaît, clair et rigoureux, le profil fatal, strict, de notre destin…
La fugacité que l’homme a découvert dans la vie vient du manque d’attention au présent. Si nous assistions, attentifs, à chaque instant de notre parcours terrestre, il ne nous semblerait pas fuyant, au contraire, il se déroulerait au même rythme que nous. Le problème, c’est que nous négligeons souvent notre cheptel d’heures et quand ça nous prend de les recenser nous découvrons qu’elles sont passées. Et comme nous faisons cette constatation en un instant, c’est pour nous la conséquence que toutes ces heures sont effectivement passées en un seul instant. "
C'est de Ortega y Gasset et c'est un passage d'un livre (d'un article? de mémoires ? je ne me rappelle malheureusement plus du tout comment je suis tombée sur ce texte) où il parle de souvenirs et d'impressions après un voyage en Argentine. [José Ortega y Gasset (1883- 1955) était un philosophe espagnol auteur de nombreux essais, un des principaux auteurs de la théorie du perspectivisme et de la raison vitale et historique. Wikipedia]
dissabte, 9 de maig del 2009
La Vache qui lit // La Vaca que lee - nº1
Un día vi una exposición de vacas en una tienda de la ciudad de León, obras de un ceramista local -y accidental según las propias palabras del artista - y ésta, la Vaca que lee, me encantó... fue incluso una cosa más fuerte la que pasó: de cierta manera y por algún motivo me reconocí. A veces pienso (y es un pensamiento recurrente) que quizás haya sido una vaca en una anterior etapa de mi recorrido o en fín... Que tienen la mirada bovina ? pues, es cierto, y esto cuando no les pasa como a una, catalana, "La vaca cega"! Que son poco ligeras ? pues se forma un equilibrio con "La insoportable levedad del ser" ! Que tienen poca vida interior ? pues yo sé de unas "Memorias de una vaca"... Personalmente, las encuentro pacíficas (quienes las buscan acaban encontrándolas pero para que se enfaden hay que insistir, o no ?!), porque eso de la mala leche, qué haríamos sin la leche de la vacas ? quién no ha crecido a base de leche de vaca ? Están bien aferradas a la tierra, es cierto que no les va ni el agua ni el aire, pues simpatizo, también soy un ser de tierra, ni nadar ni volar: caminar... y eso sí, leer !!! Y es cómo la Vaca que lee llegó a mi casa, a las entanterías de mi biblioteca, me la compré, hace mucho tiempo. Al principio le daban migrañas y pensé que podía ser la vista, efectivamente, se solucionó el problema con unas elegantes gafas que le ideó una persona atenta. Me la vendieron con el "Certificado de autenticidad" y me gustaría acordarme ahora del nombre del artista pues sólo se ve su firma, no su nombre, lo siento:
Un jour, dans une vitrine de la ville de León, j'ai vu une exposition de vaches, oeuvres d'un potier-céramiste local - et, au dire de l'artiste lui-même, accidentel - et cette vache-là, la Vache qui lit, m'a tout de suite fait tilt, j'ai adoré, plus fort même, d'une certaine façon et pour une raison ou pour une autre, je me suis reconnue. Parfois, je pense (et c'est une pensée récurrente) que j'ai peut-être été une vache dans une étape antérieure de ma vie... enfin... Elles ont un regard bovin ? bah, ça, c'est inévitable ! Elles ne sont pas très légères? ça fait un équilibre, non, avec "L'insoutenable légèreté de l'être" ! Elles ont une vie intérieure nulle? n'avez-vous donc pas lu les "Mémoires d'une vache basque" !! Personnellement, les vaches, je les trouve pacifiques (qui les cherche les trouve mais il faut y mettre le paquet ! Les Anglais, pour dire "doux comme un agneau" disent bien "gentle as a cow", alors ...), puis cette manie de dire que les gens sont vaches quand ils ne sont pas sympas, faudrait revoir ça ! S'il y a pour les humains un animal nourricier au possible, c'est tout de même la vache ! On dit aussi qu'elles sont tellement terre à terre... c'est vrai, ni l'eau, ni les airs mais le plancher des... vaches, justement... Moi, c'est pareil: nager? voler? non merci: marcher !!! et lire !!! Et c'est comme ça que La Vache qui lit a atterri chez moi, sur les étagères de la bibliothèque. Je me la suis achetée il y a de ça pas mal de temps. Au début elle souffrait souvent de migraines et j'ai pensé que c'était peut-être les yeux et... effectivement, une jolie paire de lunettes conçues spécialement pour elle par une personne compréhensive et... le tour fut joué ! On me l'a vendue avec son "Acte de naissance" mais s'il y a la signature de l'artiste, il n'y a pas son nom... et je ne m'en rappelle plus, désolée !
Oeuvres citées:
1- La vaca cega, poème de Joan Maragall, 1895
2- Behi euskaldun baten memoriak. Memorias de una vaca. Mémoires d'une vache basque, roman juvénil de Bernardo Atxaga - 1991
3- L'insoutenable légèreté de l'être, La insoportable levedad del ser, roman de Milan Kundera, 1982
* sur les photos: La Poésie, une anthologie illustrée, Ed. L'Aventurine, Paris, 1996
Hasta luego, Muuuuh -riel
Familiale de Jacques Prévert // con traducción al castellano
divendres, 8 de maig del 2009
Petit homenatge a uns usuaris de les Biblios
* Una dona, ja gran - diria que més de 70 anys, les mans de treballadora, tota ella, es veu que ha currat i dur, tota la vida - vé al taulell de préstec i diu que es vol emportar "este libro, que los chavales se ve que son simpáticos, me dará vida", el llibre en qüestió és un de la col.lecció "El Club de los Cinco" de l'Enid Blyton... Uf ! Quants records i quant de temps !!! La senyora té una cara dolça i alhora marcada per una vida difícil i de sobte em diu: "Sabe, es que yo, hace unos meses era analfabeta. He aprendido a leer ahora al casal de la gent gran y estoy muy contenta y muy ocupada" i somriu d'un somriure ingenu que m'arriba fins al cor i diu: "Está todo escrito por todas partes, antes no lo veía i ahora leo todo lo que se puede leer y vengo aquí a la biblioteca cada día a leer, dos horas y después vuelvo a casa y leo en el sofá. Sabe? Tampoco sabía escribir, firmaba mi nombre con una cruz." La felicito, tinc la pell de gallina i ganes d'abraçar-la i veig com s'en va, no m'hi havia fixat, té una cama malament i va coixa, amb una crossa, i no sé si sent que la miro però es gira i em diu: "Hasta mañana" i jo: "Hasta mañana, que la espero y buena lectura !"
* Un senyor, gran també, i molt familiar, senzill, vé cada día per tornar 4 Cd's i agafar-ne 4 de nous. Primer torna els 4 que té i aquell dia em diu: "Això no val res, no. Aquesta cantant negra sí, molt bona, mooolt bona." És el CD Salt de la Lizz Wright i encara que sí, la conec "per sobre", mai l'he escoltada de veritat. (Decideixo emportar-me'l a casa). Pocs minuts després torna a presentar-se el senyor amb els 4 CD's nous : "Es que jo estic sol a casa i una casa porta molta feina, ara he posat dues rentadores, dues ! Hi ha un moment que les coses s'han de fer i ara em toca netejar a fons i amb música es fa més ràpid, és tot més fàcil." I penso que segurament va perdre la seva dona fa poc i segueix sol el camí. És veu determinat a viure bons moments i és molt simpàtic. Pel que m'explica, és del mateix any que el meu pare... 80 anys, o 81 potser ! Chapeau ! I sí, Senyor, hi estic d'acord, el CD de la Lizz Wright és bo, molt !! [Segell Verve-2003- Lizz Wright, nascuda el 1980, és una cantant americana de jazz. ]
* Una dona, 50 anys potser, s'apropa al taulell, se la veu molt contenta: "Me gustaría llevarme este libro si fuera tan amable", la cortesía de América Latina, y el acento. "Si, por supuesto ! Veo que le gusta la poesía... Jaime Sabines, no lo he leído... pero también me gusta la poesía" y ella contesta, feliç "Es un poeta mexicano, como yo" i es gira per veure si hi ha cua, però no, hi ha sort "¿Me permite?" agafa el llibre i busca entre las pàgines "mi poema preferido, me encanta, léalo, verá". I començo a llegir "Los amorosos" però ara ve més gent i no puc continuar: "Lo buscaré y lo leeré, se lo prometo!" i veig que la dona torna a posar-se a la cua. Ara li toca de nou "¿Me podría recomendar un poeta que a usted le guste mucho?" i penso ràpid, quin de tots els que m'agraden? i miro a l'ordinador si está disponible "Palabras" d'en Jacques Prévert (França, 1900-1977 / Paroles, 1946), sí ! La dona el va a buscar i torna molt il·lusionada "¿Me podría indicar los dos, o tres, poemas que usted prefiere?" i li indico Desayuno por la mañana, Barbara i Para hacer el retrato de un pájaro, els més coneguts però... es que són joies !... i també li indico Familiale... Miro com s'en va amb els tresors en versos... Ha sigut un moment especial realment... Al servei de préstec, generalment no hi ha temps... i per això va ser com un regal.
A continuación, cómo no, Los amorosos de Jaime Sabines
Los amorosos callan.
El amor es el silencio más fino,
el más tembloroso, el más insoportable.
Los amorosos buscan,
los amorosos son los que abandonan,
son los que cambian, los que olvidan.
Su corazón les dice que nunca han de encontrar,
no encuentran, buscan.
Los amorosos andan como locos
porque están solos, solos, solos,
entregándose, dándose a cada rato,
llorando porque no salvan al amor.
Les preocupa el amor. Los amorosos
viven al día, no pueden hacer más, no saben.
Siempre se están yendo,
siempre, hacia alguna parte.
Esperan,
no esperan nada, pero esperan.
Saben que nunca han de encontrar.
El amor es la prórroga perpetua,
siempre el paso siguiente, el otro, el otro.
Los amorosos son los insaciables,
los que siempre -¡que bueno!- han de estar solos.
Los amorosos son la hidra del cuento.
Tienen serpientes en lugar de brazos.
Las venas del cuello se les hinchan
también como serpientes para asfixiarlos.
Los amorosos no pueden dormir
porque si se duermen se los comen los gusanos.
En la oscuridad abren los ojos
y les cae en ellos el espanto.
Encuentran alacranes bajo la sábana
y su cama flota como sobre un lago.
Los amorosos son locos, sólo locos,
sin Dios y sin diablo.
Los amorosos salen de sus cuevas
temblorosos, hambrientos,
a cazar fantasmas.
Se ríen de las gentes que lo saben todo,
de las que aman a perpetuidad,
verídicamente, de las que creen en el amor
como una lámpara de inagotable aceite.
Los amorosos juegan a coger el agua,
a tatuar el humo, a no irse.
Juegan el largo, el triste juego del amor.
Nadie ha de resignarse.
Dicen que nadie ha de resignarse.
Los amorosos se avergüenzan de toda conformación.
Vacíos, pero vacíos de una a otra costilla,
la muerte les fermenta detrás de los ojos,
y ellos caminan, lloran hasta la madrugada
en que trenes y gallos se despiden dolorosamente.
Les llega a veces un olor a tierra recién nacida,
a mujeres que duermen con la mano en el sexo,
complacidas,
a arroyos de agua tierna y a cocinas.
Los amorosos se ponen a cantar entre labios
una canción no aprendida,
y se van llorando, llorando,
la hermosa vida.
Jaime Sabines Gutiérrez (1926-1999) fue un poeta y político mexicano.
Fins molt aviat, Muriel
CD's & balenes // John Cage et la baleine
C'est bien ça, n'est-ce pas?, on préfèrerait de loin être des baleines que des sirènes... en tout cas, c'est l'impression que la gent féminine autour de moi m'a donnée ! Hier, une personne est venue à la Bibli rendre un CD-Baleine, il y a peut-être quand même une sirène dans l'histoire, la pièce nº4 "The Wonderful widow of 18 springs" (la merveilleuse veuve aux 18 printemps) mais bon... Bref, je vous recommande de l'écouter (personnellement, je l'ai dans ma CDthèque et j'aime bien l'avoir) .
Ahir una persona va tornar un CD-balena, que potser compta amb una sirena també, a la peça nº4, "la meravellosa vídua de les 18 primaveres", pero bueno... Os recomiendo escucharlo, lo tengo en casa y me gusta tenerlo.
John Cage, Theatre of Voices - Litany for the Whale (Letanía para la Ballena, Litanie pour la Baleine), obra compuesta en 1980 para dos voces - Paul Hillier & Terry Riley - [label/segell/ sello: Harmonia Mundi USA- 1998-2002].
YouTube-John Cage-Litany for the whales: https://youtu.be/1VYJSY6LWhc & https://youtu.be/FONhM7jXkns
Voilà, à bientôt, hasta luego ! Muriel
dimarts, 5 de maig del 2009
18h30-20h taulell de préstec-préstamo-au service du prêt
A toda pastilla, con signos que ahora mismo me cuesta reconocer, con todos tipos de abreviaciones he estado tomando nota de unos documentos (sólo adultos) que han pasado por mis manos esta tarde de las 18h30 a casi las 20h en el servicio de préstamo. Os podréis hacer una idea de la increíble diversidad ! Ahora es casi la medianoche y voy a reconstituir mi lista (de repente me parece complicado pero a ver si con Google completo los títulos) y sólo os daré los títulos, vale?
Començaré pel títol que més m'ha cridat l'atenció:
- "Cocina hispano-magrebí durante la época almohade según un manuscrito anónimo del siglo XIII" (tornaré a parlar d'aquest llibre, ho prometo!)
i a continuació :
- Pather Panchali de Satyajit Ray (DVD)
- "La venas abiertas de América Latina" de Eduardo Galeano (llibre)
- Motets de J. S. Bach (CD)
- Diccionario bilingue Español-Urdu
- Vol. 2 de "Todos los cuentos de Edgar Allan Poe" (llibre, edició il·lustrada)
- El gran libro del ajedrez (llibre)
- "Metafísica dels tubs" de Amélie Nothomb (llibre)
- Caminant per Catalunya - guia de excursions (llibre)
- Una biografía de Montserrat Caballé (llibre)
- Jacques Brel "Infiniment" (CD)
- Design de webs (llibre + CDRom)
- El Museo del Prado (DVD)
- Teatro Clásico "La vida es sueño" de Calderón de la Barca & "La importancia de llamarse Ernesto" de Oscar Wilde (DVD's)
- Els taurons de Catalunya (llibre)
- La Pantera Rosa (DVD)
- El cielo sobre Berlín de Wim Wenders (DVD)
- "Bon Profit! & Per molts anys!" de Miquel Martí Pol (llibre)
- Programación Web 0.2 (llibre)
- China - guia de viajes (llibre)
- Françoise Hardy (CD)
- un llibre de Anne Rice
- un llibre de Danielle Steel
- 400 recetas para comer sano (llibre)
- "Del amor y otros demonios" de Gabriel García Márquez (llibre)
- English Pronunciation Intermediate (llibre + CD's)
- Todos los sabores del chocolate (llibre)
- Marie-Claire (revista)
- Charlie Chaplin- El circo (DVD)
- "País íntim" de Maria Barbal (llibre)
- Tirant lo Blanc, versió moderna (llibre)
- Madrid, guia + mapa (llibre)
- Lizz Wright (CD)
- Los gatos - guia visual (llibre)
- Excel, Access, etc (llibre)
- Burda (revista + patrons)
- Niccolo Paganini - biografía (DVD)
- Rock & Pop, la historia completa (llibre-enciclopedia)
- Bruce Sprinsteen - The rising (CD)
- Filosofía fácil para bachillerato y acceso a la universidad (llibre)
- "Chesil Beach" de Ian McEwan (llibre)
- Don Quijote, tomo 1 (llibre)
- El imperio de los sentidos (DVD)
- "Tus zonas erróneas" de Dyer Wayne, auto-ayuda (llibre)
- "Usted puede sanar su vida" de Louise Hay (DVD)
- una guía de las ayudas económicas a nivel europeo
- Kill Bill 1 & 2 de Quentin Tarantino (DVD's)
- muchos DVD's (pel·lícules)
- Lang Lang concierto nº1 para piano de Tchaikovsky (CD)
- Diversos CD's de música clàssica
- "Un mundo sin fin" de Ken Follett (llibre)
- Alimentación y deporte (llibre)
- un llibre sobre Educació infantil
- Dites i refranys de Catalunya (llibre)
- "Tot s'aprofita" de Pere Calders (llibre)
- Integral / Cuerpomente / El Jueves / Descubrir el Arte (revistes)
- Còmics (molts)
- vàries novel·les en anglès i en italià
- varis CD's de músiques del món (sobretot del Magrib i de Brasil)
- Etc. etc. etc. (més, moltes més coses !!! )
Què us sembla ? Tot això en una hora i mitja ! Ah! i també un Atlas !! Aquesta llista ens diu alguna cosa del bon estat de salut de les Biblioteques, no? Bé doncs, à la prochaine !
... Continuarà...
Muriel
dilluns, 4 de maig del 2009
"vamoslaembora" : un autre, un altre, otro BLOG para visitar
Aquí tenéis el blog de una amiga artista fotógrafa, enamorada - por supuesto - de la imagen, del movimiento, de la palabra, de las palabras (de diversas lenguas) ... Feu un clic i entreu a "vamoslaembora", su blog ! Hi ha unes fotos magnífiques, vereu !
À bientôt, Muriel
Y sí, amiga, siento lo mismo: la lengua es una patria... No sé si LA patria, pero desde luego, una patria, une patrie et un port d'attache... Il est possible, je crois d'avoir plusieurs patries (pas des dizaines mais 2 ou 3 ?), en tout cas, des ports, c'est sûr, des ports, où l'on aime bien revenir s'amarrer (même si c'est pour mieux larguer les amarres d'ici un temps !) ... oui, les langues comme ports d'attache ! Até logo i saudades !
divendres, 1 de maig del 2009
Sirène ou Baleine // Sirena o Ballena ???
Il paraît qu'une femme d'un certain âge (??) et dont les caractéristiques physiques "n'intéressent pas spécialement" a répondu, par une lettre ouverte, et a proclamé son désir de devenir un jour baleine et le texte est absolument GÉNIAL // Según dicen, una mujer de cierta edad (o edad cierta, sí o no?) y con cuerpo "normal" ha contestado, mediante una carta abieta, y ha proclamado su deseo de volverse ballena algún día y el texto no tiene desperdicio, es FANTÁSTICO !!!!
Une amie vient de me le transmettre et je ne résiste pas au plaisir de le publier ici ! Una amiga acaba de enviármelo y no resisto al placer de publicarlo aquí ! Es en portugués pero creo que se puede entender, si tengo tiempo lo traduzco, OK ? Petit problème, c'est en portugais, "ESTE VERÃO, QUERES SER SEREIA OU BALEIA?"... mais c'est assez facile à deviner... dès que j'ai le temps, je traduis, OK ?
À bientôt, Muriel (et encore merci à l'amie qui me fait à l'instant parvenir ce texte !!!!!)
"Estimados Senhores:
As baleias estão sempre rodeadas de amigos (golfinhos, leões-marinhos, humanos curiosos). Têm uma vida sexual muito activa, engravidam e têm baleiazinhas ternurentas, as quais amamentam.
Divertem-se à brava com os golfinhos, enchendo a barriga de camarões.
Brincam e nadam, sulcando os mares, conhecendo lugares tão maravilhosos como a Patagónia, o mar de Barens ou os recifes de coral da Polinésia.
As baleias cantam muito bem e até gravam CD's.
São impressionantes e practicamente não têm outros predadores além dos humanos.
São queridas, defendidas e admiradas por quase toda a gente.
As sereias não existem. E, se existissem, fariam fila nas consultas dos psicanalistas, porque teríam um grave problema de personalidade "mulher ou peixe"?
Não têm vida sexual, porque matam os homens que delas se aproximam, além disso, por onde? Por isso, também não têm filhos. São bonitas, é verdade, mas solitárias e tristes.
Além disso, quem quereria aproximar-se de uma rapariga que cheira a peixaria?
Para mim está claro, quero ser baleia.
P.S.: Nesta época em que os meios de comunicação nos metem na cabeça a ideia de que apenas as magras são bonitas, prefiro disfrutar de um gelado com os meus filhos, de um bom jantar com um homem que me faça vibrar, de um café e bolos com os meus amigos.
Com o tempo ganhamos peso, porque ao acumular tanta informação na cabeça, quando já não cabe, espalha-se pelo resto do corpo, por isso não estamos gordas, somos tremendamente cultas.
A partir de hoje, quando vir o meu rabo no espelho, pensarei: "Meu Deus, que inteligente que sou..."
No me digaís que esta respuesta no es maravillosa !
C'est-y pas une réponse formidable, ça ?!
Les Roses de Saâdi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Saâdi est un poète persan (1184-1283 / 1291?) né à Shiraz en Iran et dont les deux grandes oeuvres principales sont Bostân, Le Jardin des Fruits, 1257, écrit intégralement en vers et illustrant les vertus recommandées par l'Islam et Golestân, Le Jardin des Roses, 1258, écrit en prose et consistant en une série de contes sociaux et moraux et d'anecdotes personnelles pouvant être lus à différents degrés; l' imagerie rappelle celles des Mille et Une Nuits et une partie de son recueil est encore souvent utilisée comme manuel d'enseignement soufi.
Dans son poème Les Roses de Saâdi Marceline Valmore-Desbordes (1786-1859), poétesse française, rend hommage au grand poète persan. La poésie de Marceline est mélancolique, parfois obscure. C'est la seule femme que Paul Verlaine cite dans "Les poètes maudits".
Les Roses de Saâdi est un de mes poèmes préférés....
Las Rosas de Saadi de Marceline Valmore-Desbordes es uno de mis poemas preferidos y como lo traduje una dia para presentarlo en un festival "entre vecinos y amigos" de poesía, os ofrezco el texto en castellano también:Quise por la mañana traerte rosas ;
Pero tantas había cogido entre mis faldas
Que los nudos demasiado apretados no pudieron contenerlas .
Los nudos cedieron . Las rosas sueltas
En el viento hacia el mar se fueron.
Siguieron el agua para no volver nunca más ;
Rojas parecieron las olas y como encendidas .
Esta noche, mi vestido todavía retiene su perfume …
Respira sobre mi piel el odorífero recuerdo .
La poetisa francesa (primera mitad del siglo XIX) rinde aquí homenaje al gran poeta persa Saadi, siglo XIII y a su obra Gulestan, Jardín de rosas, conjunto de relatos morales y sociales, poéticos y espirituales que recuerdan La Mil y una Noches y todavía hoy integran las enseñanzas sufíes.