dilluns, 27 d’abril del 2020

Plantar sobre la terra els peus, Montserrat Abelló

Plantar sobre la terra
els peus. Ja no tenir
por. Sentir com puja
la saba, amunt, amunt.
Créixer com un arbre.
A la seva ombra
aixoplugar algú que
també se senti sol, sola
com tu, com jo.

Montserrat Abelló
El Blat del temps 
(Barcelona: Columna, 1986)

Planter sur la terre
ses pieds. Ne plus avoir
peur. Sentir comme monte
la sève, encore et encore.
Grandir comme un arbre.
À l'ombre de cet arbre
abriter quelqu'un qui
lui aussi, elle aussi, se sent seul-e
comme toi, comme moi.

(traduc au pied levé, on peut sans doute faire mieux)

À tout', Muriel

dissabte, 25 d’abril del 2020

Oeillets rouges et portugais à souhait !

Sympathie vive et admiration pour le peuple portugais. Aujourd'hui c'est le jour des oeillets partout, là-bas ! "Cravos em todos os lugares, nas caixas de correio, nas cercas, em todas as janelas...", il paraît ! Mémoire de la Révolution du 25 avril (1974), la fameuse Revolução dos Cravos ! Bien envie d'y être, non seulement en pensée mais en chair et en os, un prochain 25 avril, le plus prochain possible, tiens !

J'ai envoyé mes saudades et j'ai reçu...

... ça ! un cravo 💓

Até logo, à bientôt... C'est pas les Révolutions qui manquent à faire... et là on est tout même muselés mais il va falloir nous y mettre sans trop tarder... parce que du mode déconfiné on va rapido presto passer au mode déconfit. Confit, comme je disais l'autre jour, ça reste amusant mais déconfit... beaucoup moins !

Les roses de la Sant Jordi, les oeillets du Portugal et bientôt le muguet porte-bonheur du 1er mai, en France, toutes des fleurs de célébration de la Vie... et en bouquet confiné ! Nous sera-t-il donné de retrousser nos manches et de trouver une fleur pour ce qui va suivre, une fleur sans peur !?

Muriel

divendres, 24 d’abril del 2020

Niñ@s encerrad@s...

Tengo muchas ganas de hacer mío este texto de Carlos González, pediatra catalán y tan sensato en cuestiones de crianza en el amor, en la vida:

Yo no pedí que encerraran a mi nieto. Si me lo hubieran propuesto, como una especie de pacto con el diablo; “Si encierras a tu nieto durante mes y medio, alargaré tu vida unos años”, yo jamás lo habría aceptado.

Pero alguien lo hizo sin preguntarme, y yo no protesté, no me di cuenta siquiera de que aquello era profundamente injusto. Mi nieto, y otros como él, que no corren ningún riesgo con el virus, están encerrados sin juicio, y no pueden salir ni un minuto. Yo, y otros como yo, que sí que corremos un riesgo, podemos salir varias veces al día, al súper, al pan, a la farmacia, a pasear al perro, a tirar la basura, algunos a trabajar. He aceptado la infamia, he tardado más de un mes en darme cuenta de que esto era inmoral. Nos dijeron “todos hemos de estar confinados, por el bien de todos”, pero sólo los niños han estado realmente confinados, y no por su bien, sino por el nuestro. Nos dijeron “sois todos unos héroes”, pero yo he sido un bellaco.

Y ahora, hijo mío, te pido perdón. Era yo quien tenía que haber afrontado cualquier peligro para salvarte, y lo hemos hecho al revés. Sin pensar, acepté renunciar a la libertad a cambio de la seguridad; sólo que la seguridad era la mía, pero la libertad era la tuya. Y ahora los años que me queden por vivir habré de pasarlos con esta vergüenza: acepté encerrar a mi nieto para salvarme.

Y, encima, ni siquiera era cierto. El encierro de los nietos no era ni necesario ni suficiente. Mientras aquí tenemos las residencias devastadas y los niños encerrados, en otros países los niños han podido salir a la calle y la pandemia se ha cobrado menos víctimas. Hemos usado el autoritarismo para esconder la ineficacia.

Carlos González
Abuelo, pediatra y escritor
www.carlosgonzalezpediatra.com


Leí este escrito y me puse a llorar...
Muriel, abuela por encima de todo en este momento preciso !

dijous, 23 d’abril del 2020

Una mica de cava i desfogament...

... amb les degudes distàncies i etc etc... però la copa de cava no podia faltar... i havia de ser compartida. Ahir ho havíem dit: demà una copa ! I a les 20:00, els veïns que cada dia ens veiem hem sortit amb, tots, un somriure i una copa, una veïna amb també una cistella plena de roses de meringue que havia confeccionat per a l'ocasió, una servidora amb una ampolla de cava, fresca, fresquíssima... i ens ha sentat bé, tan bé !






Un moment 100% lograt 😀 ! Seguim !
Cuidem-nos i a respiraaaaar ! Muriel

Una Diada confinada...però Diada

La celebració s'ajorna fins al 23 de juliol
doncs avui impera el confinament.
Els companys i companyes de la biblio hem preparat,
cadascú, cadascuna
una mini instal·lació per a celebrar
 des de casa i compartir,
entre nosaltres i a la web de la biblio. 

Aquesta és la meva: 

Això, Feliç Diada ! Us agrada el meu raconet ?
Us el dedico ! Cuideu-vos i llegiu molt !
Apa, fins aviat !

dimecres, 22 d’abril del 2020

Book titles on bookshelves...

Waouw !!! 


Enjoy it and bye bye for now !
Muriel

dimarts, 21 d’abril del 2020

Més flora passada per aigua...


Gràcies Ioia ! Què bonica la flor d'Arum ! 
I una bonada ruixada per a la meva Sansevieria 

Fins ara, Muriel

Partitura per a un dia de pluja

un altre dia de pluja... en Sol minor, les gotes aliniades a mode de partitura,
Muriel, Walden-7

Fins aviat, cuideu-vos, Muriel

dilluns, 20 d’abril del 2020

J'ai marché sous la pluie drue

C'est dingue d'être sans arrêt enfermée comme ça, ou d'avoir impérativement comme but, d'aller aux poubelles, à la pharmacie ou au supermarché. Dingue... Et depuis 3 jours la pluie, la pluie... la pluie qui me réjouit si je pense aux arbres, à Collserola, à la Nature qui là, reçoit cette belle pluie constante, un bien fou... Ce matin, j'ai quand même un peu pété les plombs et j'ai rajouté un soleil à la vue que j'ai de mon fauteuil de travail et de lecture:

c'est enfantin, puéril, débile ? absolument ! complètement d'accord ! 

Et cet après-midi, j'ai profité d'une accalmie, douteuse dès le départ, pour aller, donc, aux poubelles et à la pharmacie (rien à acheter mais... de l'eau de rose, par exemple, c'est toujours bon, sur le visage, après la toilette du soir) ! Le chemin de la pharmacie (non, pas la plus proche de chez moi, loin de là) est l'occasion d'une belle promenade un peu sauvage (enfin, si on prend "le chemin détourné de la pharmacie") et j'allais dire que je n'avais pas vu un chat, c'est vrai, j'ai ceci dit vu 3 chiens, avec leurs 3 maîtres respectifs (hola, bona tarda, sans plus, ils ont de la chance ceux-là parce qu'on a le droit de promener les chiens, mais pas les bébés ni les enfants, si c'est pas fou, ça !?)... Donc, à l'aller, dans le règne animal, je n'ai vu que des chiens avec des maîtres, pas de flics, ouf, pas besoin de prune... et j'ai entendu les oiseaux chanter à tue-tête, je dis bien à tue-tête ! c'est clair, ils aiment la pluie et la liberté et sans doute leur vie reposée des humains ! 

Puis dans le règne végétal, j'ai vu des fleurs, plein de fleurs, des blanches, des roses et des jaunes, même des mauves dont je ne connais pas toujours les noms et de l'herbe, si belle, toute mouillée:


comment cette fleur peut-elle bien s'appeler ?

Il a commencé à pleuvoir, juste comme je passais devant un dragonnier que j'ai toujours eu envie de photographier:

il semble que ce soit des arbres "à part",
les Dracaena draco, entourés de légendes,
c'est ce que j'avais compris, aux Canaries,
où il y en a de très très beaux,
des exemplaires millénaires

Et tout près, des roses. Là, entre le dragonnier et les roses, on n'est plus dans la nature sauvage, d'accord, mais tout de même, c'est un sourire au passage (et puis, je ne vais pas faire ma femme des bois 😀) 


Au retour, il s'est mis à pleuvoir dru, archi dru. Quel bonheur de marcher sous la pluie battante ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce plaisir-là ! Une euphorie, un bien dingue ! Un bon quart d'heure sous la douche du ciel ! J'ai vu de la bourrache à profusion, tellement jolie, ses clochettes d'un bleu tout doux et ses feuilles velues ployant sous les grosses gouttes de pluie... 

Voilà, ça va mieux ! Confinée mais nettoyée de cette brume qui squatte la tête au bout d'un moment ! 

À bientôt ! Muriel, portez-vous bien ! 

André Comte-Sponville, une voix dissonante...

... qui sonne juste, je trouve... qui remet à leur bonne et dûe place les points sur les i parce que tout de même il y a beaucoup de discours choquants pour ce qui est de la Mort, notre issue ultime et incontournable, en temps de coronavirus et de confinement*.

  • sur France Inter, mardi dernier 14 avril:
"Le coup de gueule du philosophe André Comte-Sponville sur l'après-confinement " sur    https://www.franceinter.fr/idees/le-coup-de-gueule-du-philosophe-andre-comte-sponville-sur-l-apres-confinement

Si vous mettez l'audio, à la suite de l'interview de Comte-Sponville, en prime donc (et après une recette de chou-fleur et une autre de tarte au chocolat) il y a "un coup de projecteur sur la thérapie existentielle inventée par le psychiatre et romancier américain Irvin Yalom", ça m'a fait plaisir... et
dommage que 2 ou 3 de ses ouvrages archi abîmés à la bibliothèque soient éternellement épuisés. Je les remets sur ma liste d'achats 2020 illico.

  • sur le magazine Le Temps, vendredi dernier 17 avril:
" André Comte-Sponville, laissez-nous mourir comme nous voulons !"
C'est une opinion qui contraste dans la symphonie actuelle: le philosophe français déplore qu'on sacrifie les jeunes au détriment des personnes âgées. la liberté sur l'autel de la santé. Et il interroge notre rapport à la mort:

letemps.ch/societe/comte-sponville-laissez-nous-mourir-comme-voulons


* confinement: j'ai une collègue qui sur le groupe whatsapp télétravail a écrit à plusieurs reprises "confitement", un t à la place du n, et c'est, volontairement ou  non, amusant et bien trouvé: nous sommes confits, archi confits (même si en français ce serait plutôt confiserie que confitement)

Voilà, à bientôt, Muriel (un abrazo Marta 😉  !!!)

diumenge, 12 d’abril del 2020

Oeufs de Pâques

Confinement ou pas, c'est Pâques et entre la tradition qui oblige, les bons souvenirs des fois passées et l'humour qui ne manque pas, on fête ça comme ça, cette année:

Gràcies Néstor ! 

Merci Sylvaine ! Els 4 Gats au Moulin Ballot !

L'humour qui innonde whatsapp

Menu de ce midi: les oeufs mimosa, bien sûr ! Les poules, les lapins, les cloches et... les oeufs en chocolat cachés dans les jardins ou les recoins de la maison,.. attendront l'année prochaine, si tout va bien !

Allez, restons heureux et en bonne santé ! À bien vite, Muriel

dissabte, 11 d’abril del 2020

Le jardin, le banc, les pâquerettes et...

... et dans le jardin, si ce banc me rapproche toujours de ce frère, 
qui tout en étant parti reste à jamais près de nous
il m'emmène aujourd'hui, emplie d'une pensée lourde 
de tristesse et d'incompréhension 
vers cet autre frère qui est aussi parti, niant ce jardin
il y a un an déjà... on se retrouvera, 
la terre légère sous nos pieds ! 


Le jardin des apéros, des jeux de boules,
le jardin.de la maison, simplement...
photo floue et pleine de tout ça...
pour Yves, dans la paix enfin trouvée ?

Une journée de plus dans le confinement
et dans un recueillement troublé...
On y arrivera ! 


À demain, Muriel

divendres, 3 d’abril del 2020

une coupe de cava ? un bol de kava ??

oui ! j'ai envie de dire oui ! car j'ai appris hier* que la coupe de cava que j'affectionne dans les moments où la vie invite à la célébrer, à "marquer le coup", a son alter ego à l'autre bout du monde, à Wallis et Futuna, rien que ça, c'est... le kava:

fr.wikipedia.org/wiki/Kava

Wallis-et-Futuna.gouv.fr/Culture-et-patrimoine

le kava (ou kawa) aurait des "vertus extrêmement bienfaisantes", "effet relaxant, anxiolytique", c'est un "euphorisant", une "boisson rituelle"... on s'y retrouve, n'est-ce pas ?

petit arbuste dont on prend le rhizome versus petit arbuste dont on prend les fruits...

Piper methysticum ou kava

raisins blancs 

peinture de John La Farge (1835-110),
Young girls preparing kava outside of the hut 

et le cava, me direz-vous ? le champagne catalan ! voyez cette présentation:

equinoxmagazine.fr/2019/03/12/les-5-differences-entre-le-cava-et-le-champagne/
(belle photo où l'on aperçoit sur la ligne d'horizon la chaîne montagneuse de Montserrat)

* c'est en regardant "îles éparses", avec Sylvain Tesson, qu'en 2ème partie, j'ai été transportée à Wallis et Futuna avec l'expédition Tara

à plus, à la bonne vôtre, à la bonne nôtre ! Muriel