diumenge, 1 de novembre del 2020

Finale

"Le final, ou finale (emprunt de l'italien), est la dernière partie d'une symphonie, d'une sonate, d'un quatuor à cordes, d'un concerto ou d'un opéra" (Wikipédia)

en forêt, il y a quelques jours, Muriel

C'est ici tout simplement la dernière partie d'une oeuvre qui n'en est une que pour moi-même, d'un exercice personnel de consignation de moments, de mots, de photos, de musique, de poésie, de réflexions, d'un essai de journal et d'écriture, d'une toute modeste carabistouille.

Et ce "finale" est venu de lui-même, le temps est passé et l'a composé, enchaînant les silences et les absences, la vie est passée, tout près et si loin de ce rendez-vous entre books et carabistouilles. Et ce n'est pas que ce soit fini, ça ne peut pas finir... 

C'est tout simplement le dernier post de ce blog auquel j'ai pris tant de plaisir, qui m'a donné maintes opportunités de repenser les événements, de voir les fleurs plus vivement, d'écouter les poèmes attentivement, de mettre un certain ordre dans le magma de... carabistouilles qui peuplent incessamment les cerveaux, enfin, le mien...

Alors, pour la route, un Finale musical (Pollini joue Chopin Sonata in B minor, Op.58)

Finale (presto non tanto)

J'aime bien que ce soit presto ma non tanto ;-) Allez, à plus, à tout de suite ! Merci à vous qui m'avez rendu visite sur ce site tout au long de ces 10 ans (et quelques mois). On se retrouvera ! Tout de bon à vous et.... point final.

Aquí lo dejo, con cariño y agradecimiento: Colorín, colorado, este cuento se ha acabado, y el que no se levante se queda pegado.

Això és tot, s'acaba aquí, de fet fa una mica que de silenci en absència aquest blog s'ha apagat. I vet aquí un gos, i vet aquí un gat, aquest conte s'ha acabat... o dit d'una altra manera, el conte contat ja està acabat i per les xemeneies es puja al terrat !

Muriel


diumenge, 31 de maig del 2020

Il y a un an...

Espero meravelles          
a cada cantonada.          
Hi ha alegria                   
en l’aire.                        
El sol m’omple               
els ulls.                          

El meu presagi               
és una línia                   
contra el sol,                 
un punt en l’horitzó.      

J'attends des merveilles
à chaque coin de rue.
Il y a de la joie
dans l'air.
Le soleil emplit
mes yeux.

Mon présage
est une ligne
contre le soleil,
un point à l'horizon.

Montserrat Abelló, pour Diane et Vivien !


Fleurs vues en ce 31 mai

À plus, Muriel (tant qu'il y aura des fleurs...)

dijous, 14 de maig del 2020

Rituel: une définition

C'était il ya peu, justement, le rituel du brin de muguet du 1er mai chargé de bons voeux de bonheur et de santé, c'est beau et c'est forcément beaucoup demander à un brin de fleur, si parfumé, si mignon, si robuste même, qu'il soit... C'est une autre histoire...

La Grande Librairie (LGL) du 6 mai (en confinement mais au rendez-vous, grâce aux réseaux sociaux, il faut le reconnaître) a été un nouveau grand plaisir. Si François Busnel, dont j'apprécie le talent de meneur de LGL, arrivait à se mettre au mot humain/humains quant il s'agit de l'ensemble de l'humanité, au lieu de traîner homme/hommes, plus par atavisme que par machisme, il me semble, ce serait parfait... Mais bon... c'est lent-lent les changements à ce niveau-là... De toute façon, un très grand plaisir quand même, LGL et super, celle du 6 mai, où des historiens étaient réunis et où Philippe Charlier était invité pour son beau livre (riches en photos apparemment impressionnantes) Rituels.

J'ai pris note de la définition qu'il donne du rituel en réponse à la question posée par Busnel "mais, à quoi sert un rituel ?) et la voici.

"Un rituel est une façon qu'ont trouvée les humains* d'organiser le chaos lorsque survient le désordre, une situation qui déborde ses sentiments, son organisation sociale, pour qu'on sache exactement quoi faire, qu'on ne soit pas démuni" ("les humains", c'est moi, parce qu'originellement, c'est "l'homme" et que... etc etc...)

On parlait de la société prise dans les griffes du covid-19... mais c'est une belle définition applicable à tous les rituels survenant après les désordres. Il ne s'agit pas ici des rituels comme celui du thé, du parfum, de coups de fil... Encore que...

Rituels, Philippe Charlier, Ed. Cerf, janv. 2020

lien pour voir en replay LGL du 6 mai, Crise sanitaire, ce que nous apprend l'histoire:
france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-06-mai-2020

À bientôt, Muriel

divendres, 1 de maig del 2020

Muguet porte-bonheur...



Després de les roses de la Diada de Sant Jordi i dels clavells del 25 d'abril portuguès, arriba el muguet, el lliri de les valls, símbol de l'1 de maig a França, portador d'amistat, missatger de la bona sort ! Tot plegat i tanta flor reunida, és, per a mi, com la tornada d'una cançó al cor de moltes primaveres catalano-franceses tocades per Portugal a la meva vida. Desitjo compartir !

Fins aviat, à bientôt, Muriel

dilluns, 27 d’abril del 2020

Plantar sobre la terra els peus, Montserrat Abelló

Plantar sobre la terra
els peus. Ja no tenir
por. Sentir com puja
la saba, amunt, amunt.
Créixer com un arbre.
A la seva ombra
aixoplugar algú que
també se senti sol, sola
com tu, com jo.

Montserrat Abelló
El Blat del temps 
(Barcelona: Columna, 1986)

Planter sur la terre
ses pieds. Ne plus avoir
peur. Sentir comme monte
la sève, encore et encore.
Grandir comme un arbre.
À l'ombre de cet arbre
abriter quelqu'un qui
lui aussi, elle aussi, se sent seul-e
comme toi, comme moi.

(traduc au pied levé, on peut sans doute faire mieux)

À tout', Muriel

dissabte, 25 d’abril del 2020

Oeillets rouges et portugais à souhait !

Sympathie vive et admiration pour le peuple portugais. Aujourd'hui c'est le jour des oeillets partout, là-bas ! "Cravos em todos os lugares, nas caixas de correio, nas cercas, em todas as janelas...", il paraît ! Mémoire de la Révolution du 25 avril (1974), la fameuse Revolução dos Cravos ! Bien envie d'y être, non seulement en pensée mais en chair et en os, un prochain 25 avril, le plus prochain possible, tiens !

J'ai envoyé mes saudades et j'ai reçu...

... ça ! un cravo 💓

Até logo, à bientôt... C'est pas les Révolutions qui manquent à faire... et là on est tout même muselés mais il va falloir nous y mettre sans trop tarder... parce que du mode déconfiné on va rapido presto passer au mode déconfit. Confit, comme je disais l'autre jour, ça reste amusant mais déconfit... beaucoup moins !

Les roses de la Sant Jordi, les oeillets du Portugal et bientôt le muguet porte-bonheur du 1er mai, en France, toutes des fleurs de célébration de la Vie... et en bouquet confiné ! Nous sera-t-il donné de retrousser nos manches et de trouver une fleur pour ce qui va suivre, une fleur sans peur !?

Muriel

divendres, 24 d’abril del 2020

Niñ@s encerrad@s...

Tengo muchas ganas de hacer mío este texto de Carlos González, pediatra catalán y tan sensato en cuestiones de crianza en el amor, en la vida:

Yo no pedí que encerraran a mi nieto. Si me lo hubieran propuesto, como una especie de pacto con el diablo; “Si encierras a tu nieto durante mes y medio, alargaré tu vida unos años”, yo jamás lo habría aceptado.

Pero alguien lo hizo sin preguntarme, y yo no protesté, no me di cuenta siquiera de que aquello era profundamente injusto. Mi nieto, y otros como él, que no corren ningún riesgo con el virus, están encerrados sin juicio, y no pueden salir ni un minuto. Yo, y otros como yo, que sí que corremos un riesgo, podemos salir varias veces al día, al súper, al pan, a la farmacia, a pasear al perro, a tirar la basura, algunos a trabajar. He aceptado la infamia, he tardado más de un mes en darme cuenta de que esto era inmoral. Nos dijeron “todos hemos de estar confinados, por el bien de todos”, pero sólo los niños han estado realmente confinados, y no por su bien, sino por el nuestro. Nos dijeron “sois todos unos héroes”, pero yo he sido un bellaco.

Y ahora, hijo mío, te pido perdón. Era yo quien tenía que haber afrontado cualquier peligro para salvarte, y lo hemos hecho al revés. Sin pensar, acepté renunciar a la libertad a cambio de la seguridad; sólo que la seguridad era la mía, pero la libertad era la tuya. Y ahora los años que me queden por vivir habré de pasarlos con esta vergüenza: acepté encerrar a mi nieto para salvarme.

Y, encima, ni siquiera era cierto. El encierro de los nietos no era ni necesario ni suficiente. Mientras aquí tenemos las residencias devastadas y los niños encerrados, en otros países los niños han podido salir a la calle y la pandemia se ha cobrado menos víctimas. Hemos usado el autoritarismo para esconder la ineficacia.

Carlos González
Abuelo, pediatra y escritor
www.carlosgonzalezpediatra.com


Leí este escrito y me puse a llorar...
Muriel, abuela por encima de todo en este momento preciso !