Es mostren els missatges amb l'etiqueta de comentaris Música. Mostrar tots els missatges
Es mostren els missatges amb l'etiqueta de comentaris Música. Mostrar tots els missatges

diumenge, 1 de novembre del 2020

Finale

"Le final, ou finale (emprunt de l'italien), est la dernière partie d'une symphonie, d'une sonate, d'un quatuor à cordes, d'un concerto ou d'un opéra" (Wikipédia)

en forêt, il y a quelques jours, Muriel

C'est ici tout simplement la dernière partie d'une oeuvre qui n'en est une que pour moi-même, d'un exercice personnel de consignation de moments, de mots, de photos, de musique, de poésie, de réflexions, d'un essai de journal et d'écriture, d'une toute modeste carabistouille.

Et ce "finale" est venu de lui-même, le temps est passé et l'a composé, enchaînant les silences et les absences, la vie est passée, tout près et si loin de ce rendez-vous entre books et carabistouilles. Et ce n'est pas que ce soit fini, ça ne peut pas finir... 

C'est tout simplement le dernier post de ce blog auquel j'ai pris tant de plaisir, qui m'a donné maintes opportunités de repenser les événements, de voir les fleurs plus vivement, d'écouter les poèmes attentivement, de mettre un certain ordre dans le magma de... carabistouilles qui peuplent incessamment les cerveaux, enfin, le mien...

Alors, pour la route, un Finale musical (Pollini joue Chopin Sonata in B minor, Op.58)

Finale (presto non tanto)

J'aime bien que ce soit presto ma non tanto ;-) Allez, à plus, à tout de suite ! Merci à vous qui m'avez rendu visite sur ce site tout au long de ces 10 ans (et quelques mois). On se retrouvera ! Tout de bon à vous et.... point final.

Aquí lo dejo, con cariño y agradecimiento: Colorín, colorado, este cuento se ha acabado, y el que no se levante se queda pegado.

Això és tot, s'acaba aquí, de fet fa una mica que de silenci en absència aquest blog s'ha apagat. I vet aquí un gos, i vet aquí un gat, aquest conte s'ha acabat... o dit d'una altra manera, el conte contat ja està acabat i per les xemeneies es puja al terrat !

Muriel


divendres, 20 de març del 2020

Activités partagées pour être ensemble, une expérience

vendredi 20 mars

on a tenu presque une semaine et dans l'idéal ça aurait pu durer bien plus mais... dans l'idéal: à 4 copines "de traversée" de ce confinement, on avait commencé à faire en même temps, chacune chez soi, des activités, allez lançons le grand gros mot, culturelles et si ça mettait un peu de chambardement dans un emploi du temps en constante reconstruction, ça a mis du baume au coeur et ça nous a semblé intéressant !

- La Grande Librairie (la dernière jusqu'au déconfinement):
France.tv/france-5/lla-grande-librairie-saison-le-courage
avec Sophie Nauleau, Fabrice d'Almeida et Fabrice Humbert sur le plateau, puis Richard Powers, depuis le Tennessee avec son merveilleux ouvrage L'Arbre-Monde (archi envie de le lire, titre original en anglais The Overstory) et Boris Cyrulnik, formidable comme absolument toujours, en liaison téléphonique
un super moment !

- Bibliómanos, une émission littéraire aussi, argentine, un format très différent de LGL, sympa, plein de fraîcheur

- une conférence philo et musique, autour de Beethoven, repêchée de France Culture

- une vidéo sur les 3 grands types de bébés et enfants (flexibles, peureux, fougueux) et des conseils pour être mieux à l'écoute, avec un exercice, qui m'avait plu, auquel la copine qui avait proposé l'activité nous avait invitées: "quelle musique décrirait / illustrerait chaque type, à votre avis ", alors
pour les flexibles, pour moi, c'est Un Américain à Paris, Gershwin, pour les peureux, Les Heures, Philip Glass et pour les fougueux, La calvacade des Walkiries, Wagner; une copine a proposé Mozart pour tous et l'autre, différents morceaux de Beethoven pour chaque catégorie

- un entretien avec Christophe André, sur la santé et la méditation (je suis une fidèle de Christophe André, sa sagesse et son calme me font du bien)

- un entretien avec Sylvain Tesson, sur France Culture, sur le confinement, merveilleux Sylvain Tesson, il m'avait tellement impressionnée quand je l'ai découvert, lors de LGL sur Notre-Dame, juste après l'incendie, un sage humble et sensible au possible (avoir choisi bien sa vie, l'attachement et le partage, savoir être seul(e), voilà les 3 points essentiels pour lui, dans la vie en général et dans la vie confinée)

Riche, non ? sauf qu'après j'ai décroché, pas pu caser tout ça, et carrément impensable à heure fixe, avec la vie de famille, le télétravail qui est bien plus lent que sur place à la bibli, la gym pour les cervicales et les dorsales et les lombaires et j'en passe (je m'y tiens et ça fait du bien !) et la médit. pour faire évacuer quelques nuages dans la tête...



A présent, nous sommes des arbres dans une forêt de doutes...
Qu'apprendrons-nous de ce confinement, par rapport à nos racines, à notre tonc, à notre branchage et notre feuillage ???

À plus, prenez soin de vous ! Muriel

dimecres, 18 de març del 2020

boîte à musique

après la pincée de poésie, une pincée de musique

les boîtes à musique (dont j'ai déjà parlé, il y a quelques temps sur ce blog) ont un goût d'enfance, de magie, elles amusent, elles consolent, elles fascinent aussi.

voyez celle-ci, en ces temps où le Monde est malade :

https://youtu.be/F6va6tg62qg : Musical World Map

si quelque chose nous sauve de tout ce marasme (et pas que du coronavirus), ce pourrait bien être la musique !

On continue, on reste confinés ! à plus, Muriel


diumenge, 15 de març del 2020

Restons à la maison !

dimanche 15 (2ème jour mais je ne vais pas compter les jours ni tenir un journal, seulement tenir mon blog)

Afflut de messages (whatsapp, mails...) "euphoriques" de propositions culturelles pour affronter le confinement:


De grands musées à visiter en ligne gratuitement:


. Musée Archéologique - Athènes namuseum.gr/en/collections/
. British Museum – Londres britishmuseum.org/collection
. Metropolitan Museum - New York artsandculture.google.com/explore
. Hermitage - San Petersbourg  bit.ly/3cJHdnj
. National Gallery of art - Washington nga.gov/index.html
. Pinacoteca di Brera - Milan pinacotecabrera.org/
. Galleria degli Uffizi - Florence uffizi.it/mostre-virtuali

Et les grands orchestres philharmonqiues de Berlin, Paris, New York... qui ouvrent leur sites et proposent des retransmissions gratuites de concerts:

. La Philharmonie de Paris: live.philharmoniedeparis.fr/Concerts

. Le Metropolitan Opera de New York: vulture.com/2020/03/coronavirus-metropolitan-opera


Et la journée passe et les propositions se font avalanche. Ça donne du baume au coeur et... comment dire, ça stresse un peu...

Je me propose de faire de ce confinement une espèce d'intensif de tout ça... et je sais d'avance que ça n'est pas gagné, que se le proposer muselle le doute, l'anxiété... Car il y a la vie quotidienne à gérer. Et sans pouvoir sortir, sans savoir exactement, sans... sans... et avec le virus et aussi le télétravail qu'il faudra sans doute mettre en marche demain.

Bon on verra... De toute façon, j'ai passé un beau moment cet après-midi avec La Berliner Philharmoniker, Simon Rattle (formidable chef d'orchestre, j'adore) et Richard Strauss, Benjamin Britten et Beethoven (Le Christ sur le Mont des Oliviers)


Il est tard, demain il fera jour... à plus, Muriel

dimecres, 31 de juliol del 2019

Del piano de Nina Simone a las Docas de Lisboa...


Nina Simone al piano (formidable, maravilloso): You'll never walk alone


Nina Simone tenía la versión instrumental...
Richard Rodgers y Oscar Hammerstein II le pusieron esta letra, que, no se puede negar, es simpática... hace buena compañía... me gusta especialmente la "sweet silver song of a lark", la dulce canción de plata de una alondra...)

You'll never walk alone
When you walk through a storm
Hold your head up high
And don't be afraid of the dark
At the end of the storm
Is a golden sky
And the sweet silver song of a lark

Walk on through the wind
Walk on through the rain
Tho' your dreams be tossed and blown
Walk on, walk on
With hope in your heart
And you'll never walk alone
You'll never walk alone


Un café... pas loin du pont ? Às docas... 

Isabel, pienso en ti ! me regalaste muchos objetos, me doy cuenta
y me los encuentro al azar en la vida diaria... y
las palabras portuguesas que se te deslizaban en el castellano
de nuestras conversaciones: ainda, então, agora... que achas ?
y los viajes que se convertían en unas viagens (con sonido de jota)
igual que la bagagen... y tu mirada atlántica...

Bueno, hasta pronto ! Muriel

Y... mejor si no hay que hacer el camino sola... aunque la verdad no necesitaba, no necesito, vaya, tantos ángeles de la guardia. Será eso, el camino... ¿ aprender a perder lo que no ha sido dado, lo que hemos ganado ?

(Estoy leyendo la novela Disset piano, de Ramon Solsona, y Mei, la protagonista, que convoca canciones para todos los momentos, una noche convoca ésta: You'll never walk alone... Es así cómo hace unos días estoy con el piano de mi querida Nina Simone...)


dimecres, 13 de març del 2019

Matices de gris y la vida va...


Cielo gris plomo con toque de azul y nube blanca,
Quincy-sous-Sénart, marzo '19, Muriel


Y este piropo*, que algunos son de antología: Qué poco azul llevas... para el cielo que eres ! 

El color gris es para mí un regalo y un refugio, los grises son amables y siempre se llevan bien entre ellos (y con un toque de azul y alguna nube blanca dan unos cielos muy bonitos) y con los demás colores. Por matices, definitivamente, el gris ! matiz en sí, contiene cantidad de matices: pizarra, plomo, plata, asfalto, elefante (elefante o... ratón ?! por el francés, "gris souris"), ceniza, platino, acero, etc. etc... Y gris París ? también ! algunas cartas de colores tienen un gris París !

Gris Sena... París, marzo '19, Muriel
Gris lluvia... París, marzo '19, Muriel

... gris Sena, gris lluvia... gris perla !

* y este otro piropo que me dijo ayer un usuario de entre los agradables que tenemos, un señor cubano afable y burlón, que al verme sentada al mostrador (que me tocaba él de la entrada) exclamó: "Buenos días, cuanto tiempo, me alegro de verla, usted es... un colirio, verla es ¡ verlo todo mejor !". Hacía tiempo que no me decían así algo divertido y sólo por el placer de saludar...

Buscando por la web más matices de gris, he descubierto la escala de Munsell:
Wikipedia-Sistema_de_color_de_Munsell



Apa, muy buen dia en la escala de todos los colores de la vida ! Hasta pronto, Muriel

Y, para hacer camino, el genial Cantando bajo la lluvia, el fabuloso Gene Kelly:
youtu.be/Cantando-bajo-la-lluvia


dimecres, 24 d’octubre del 2018

Et la vie a continué... de banc en banc sous l'aile de l'ange

La vie a bel et bien continué sur cette rive-ci...
Et je me suis assise sur bien des "bancs du temps qui passe" depuis cette journée du 24 octobre dernier...
Une année, comme tu l'avais sereinement prédit, avec des moments faciles et d'autres difficiles, avec des pleurs dont les rires ont pris le relai...

Je n'ai toujours pas lu le livre d'Hubert Reeves, vois-tu, ce livre qui venait de paraître alors que toi, tu t'apprêtais à disparaître sur l'autre rive... J'avais parlé de ce livre sur ce blog, au mois d'avril dernier, au retour d'une si belle escapade tout "en haut" de la Costa Brava (Colera, Port-Bou, Llançà) et qui m'avait donné de belles occasions de m'asseoir sur des bancs... des bancs du temps qui passe

books-carabistouilles.2018/04/bancos-para-sentarse-mientras-pasa-el-tiempo

En effet, au fil des jours et des endroits, j'en ai "rencontré", des bancs de ce genre-là. La vie a même été généreuse avec moi à cet égard, elle m'a conduite à des endroits de privilège où il y en avait de bien beaux, là, dans le temps qui passait. C'est à présent un rituel, un banc dans un bel endroit, face à la mer, en pleine forêt, dans un parc, et je m'asseois et je reste un instant dans le présent et je te retrouve, Arnaud, et je vous retrouve, les bien aimés qui êtes assis sur le banc de l'éternité.


à Quincy, chez nous, où j'adorerai toujours retourner
au parc de la Borne Blanche, à Combs, une routine agréable quand je suis à Quincy

puis à Bolquère, dans les Pyrénées, fin avril, une découverte
j'ai tellement aimé ce banc au printemps encore gelé
toujours à Bolquère, on était 4 bonnes copines... l'amitié toujours
puis à Lisbonne, en mai, pour Isabel, et sur ce banc du parc da Estrela,
un poème, Evasão *, d'Anrique Paço d'Arcos
Lisbonne toujours, un banc, des azuleijos et, plus haut, le vertige de la lecture

coule la River Ness à Inverness...
au bout du monde... Ullapool
encore plus au bout du monde, à Cromarty, avec des amies de toujours... de jeunesse
dans les mêmes parages, en souvenir d'une personne aimant les chats et le violon ("fiddle" puisque c'est le Nord de l'Ecosse)

Voilà, mon Arnaud, quelques-uns de ces bancs où je me suis assise dernièrement (celui de Lisbonne sous les azuleijos, en esprit seulement)... sans compter les bancs de bon nombre d'églises que j'ai visitées au passage. J'aime bien rentrer dans les églises, m'y recueillir, des endroits pensés pour ça dans le fond, des lieux où penser la mort apaise, même quand "on ne croit pas"... mais ne croit-on pas forcément à quelque chose ? Des bancs d'églises écossaises aux bancs d'églises romaines... car je reviens de Rome où les églises ne manquent pas, fresques, mosaïques, anges... Sous l'aile de l'ange... Quel bon moment en ta compagnie, mon Naud, à Santa Maria degli Angelli ! des anges de marbre, un ange de lumière et mon ange gardien ! Merci la vie pour ce qu'elle m'a donné et même pour ce qu'elle m'a repris, tu vois... avoir eu, c'est déjà beaucoup parfois.

en la Basilique de Santa Maria degli Angelli à Rome
Angello della luce, oeuvre d'Ernesto Lamagna, 2000, même basilique

À toujours, mon p'tit frère et aussi à un de ces jours ! Merci de tout coeur ! Bises à toi et à toute ma famille, ta famille 😊, Muriel, ta Sister Mu

 *
un livre: Le banc du temps qui passe, d'Hubert Reeves, Ed. Seuil (5 octobre 2017)
une sculpture: Angello della luce, d'Ernesto Lamagna
un poème: Evasão, d'Anrique Paço de Arcos 

Evasão

Não fui ao jardín,
Mas voltei do jardim com una rosa na mão
Não fui ao mar, mas regressei das ondas
Com todo o sal do mar nas minhas lágrimas
Não fui a guerra, mas voltei da guerra
Sem coração...

Un dia està para chegar
Em que hei-de ir e n não he de voltar

*
une musique ? tiens, ce matin j'ai entendu quelque chose qui allait si bien avec ce qui se passait dans ma tête, ou dans mon coeur, une Sonate pour piano et violon d'Ernest Bloch, je ne sais pas laquelle exactement, en voici une: https://youtu.be/1OIAR0i-kFQ

*
un sentiment: la gratitude ou la reconnaissance, comme on veut...

*
et je reçois à l'instant cette pensée musicale-hommage, merci Jean-Michel:


dissabte, 8 de setembre del 2018

Un arbre auprès de nous en ce 2 septembre dernier...

... en ce 2 septembre dernier, comme promis, comme à chaque fois, désormais... un arbre, là, auprès de nous... nous, auprès de l'arbre...

Je serai avec vous. S'il y a un arbre près de vous, alors, je serai cet arbre.
Émouvant... sept. '18, Vilanova del Vallès, Muriel
(L'Arbrenaud)



et cette chanson de Stand High Patrol*, The Big Tree**, toute en syntonie:

youtu.be/The-Big-Tree   (merci Edgar !)


À bientôt... tant qu'il y aura des arbres ! Muriel


* Stand High Patrol : fr.wikipedia.org/wiki/Stand_High_Patrol

**  The Big Tree



[Chorus]
There is a big tree in my garden
A big tree in my garden
In the winter it protect me from the snow
In the summer it get to me some shadow
In the spring he give to me some sweet fruits
During the autumn on the branches all the leaves are gone
The big tree in my garden
There is a big tree in my garden
He was already hundred years old when I'm born
Already hundred years old when I'm born

[Refrain]
A tree without roots cannot live
But a tree without new branches shall not grow

[Chorus]
There is a big tree in my garden
A big tree in my garden
In the winter it protect me from the snow
In the summer it get to me some shadow
In the spring he give to me some sweet fruits
During the autumn on the branches all the leaves are gone
A big tree in my garden
There is a big tree in my garden
He was already hundred years old when I'm born
Already hundred years old when I'm born


[Interlude]
The big tree in my garden
The big tree in my garden

[Refrain]
A tree without roots cannot live
But a tree without new branches cannot grow
A tree without roots cannot live
But a tree without new branches cannot grow

[Chorus]
There is a big tree in my garden
A big tree in my garden
In the winter it protect me from the snow
In the summer it get to me some shadow
In the spring he give to me some sweet fruits
During the autumn on the branches all the leaves are gone

[Refrain]
A tree without roots cannot live
But a tree without new branches shall not grow


(2012, album Midnight Walkers)



dimecres, 29 d’agost del 2018

Màquina dispensadora d'històries

Una màquina dispensadora d'històries: 1 minut, 3 minuts, 5 minuts


la màquina, agost '18, París

M'ha agradat ! i gratis: foment de la lectura i una iniciativa simpàtica
Aquell dia a la Gare de Lyon, París, a la sala d'espera, vaig anar llegint unes quantes històries i algun poema, tirant de la màquina i intercanviant amb les altres persones a l'espera del seu tren.

i algunes de les històries...

Fins la propera ! i... bones lectures sempre ;-)  Muriel i... una nota musical, Glinka, The train song:

Glinka-The-train-song

... així com altres peces clàssiques inspirades pel món ferroviari (un doc. del diari The Guardian)
https://www.theguardian.com/music/musicblog/2016/jan/01/the-10-best-pieces-inspired-by-trains

Lectura i música, ingredients per a una estona perfecta ! O no ?

dimarts, 27 de març del 2018

She wore a yellow ribbon....

Tie a yellow ribbon round the ole oak tree (Ata una cinta amarilla alrededor del viejo roble) es una canción escrita por Irwin Levine y L. Russell Brown (e interpretada por muchos cantantes) durante y desde los años 70. La cinta amarilla es la señal conforme el prisionero liberado es esperado y bienvenido a casa. Dice la canción "si desde el bus veo la cinta, bajaré y si no la veo pasaré de largo".

Tiene origen en una canción (o poema) She wore a yellow ribbon (Llevaba una cinta amarilla) antigua de más de 4 siglos y que ha ido reapareciendo, con formas diferentes en varios momentos y por distintos motivos. El tema, clásico donde los haya es él de la mujer sometida a la prueba de la espera (y fidelidad) mientras su marido está lejos por razones no escogidas por él. Sin embargo, desde los años 70 se ha convertido en un símbolo internacional de la vida civil (que no amorosa).

En Catalunya, desde el pasado mes de noviembre, los lazos amarillos están en muchas solapas (y balcones, grafitis, árboles...). Los diputados catalanes elegidos democráticamente pero seguidamente encarcelados o obligados a exiliarse tienen que volver "a casa" ya ! El primer uso, por aquí, de lazos y medallones amarillos remonta al principio del siglo XVIII...  Se ve que, por alguna razón, Catalunya ha tenido siempre amenazados a sus gobernantes o dirigentes.

https://www.curiositats.cat/es-fa-servir-el-llac-groc-internacionalment/

Si así se expresan el desacuerdo y la tristeza frente a la situación política en nuestro país... el pin del día es:

llaç groc, cinta amarilla: el pin de
hace demasiados días !
Muriel, 27 de marzo del 2018

She wore a yellow ribbon

Round her neck she wore a yellow ribbon
She wore it in the winter
And the merry month of May
When I asked her: Why the yellow ribbon?
She said: It's for my lover who is far far away...



Tie a yellow ribbon 'round the ole oak tree

I'm comin' home, I've done my time
Now I've got to know what is and isn't mine
If you received my letter telling you I'd soon be free
Then you'll know just what to do
If you still want me, if you still want me
Whoa, tie a yellow ribbon 'round the ole oak tree...




Hasta pronto, fins ara ! Muriel

dilluns, 19 de març del 2018

Annonces de printemps

Le printemps arrive cette semaine au calendrier mais ça fait un petit bout de temps qu'il est dans l'air, dans la lumière de l'air et dans les bourgeons et les fleurs.
Il y a d'abord eu, comme toujours ici en Catalogne méditerranéenne, les amandiers et les mimosas (quel régal au cours d'une balade à Collserola) puis, discrètement, pas en fanfare jaune bonheur mimosas, ni en promesse rose blanche amandiers, les bourgeons des micocouliers dans le ciel (à l'arrêt du bus, je les regarde tous les jours et je me dis qu'ils sont quand même forts, comme ça, en bord de route, rarement arrosés l'été, oubliés en hiver et la vie malgré tout !)

les micocouliers à mon arrêt de bus, mars '18

Et dans les jardins, des violettes et des primevères (ces dernières portant le nom du printemps lui-même, primavera !), tendresse, sourire.

primevères et violettes dans les jardins, mars '18

et puis les muscaris et les jonquilles, bien entendu !

bleu muscaris ! mars '18

jonquilles, le printemps décidément, mars '18

Hier, j'ai aimé fort fort voir cet arbuste:

quel est le nom de cet arbre ? nom dont lui-même se fiche
éperdument d'ailleurs  ayant autre chose à penser... mars '18

Voilà... c'est simplement en attendant denain, mardi 20 mars à 16h14 ! Et... ce moment musique vous plairait-il ? A moi, oui ! Morcheeba, I am the spring:

https://youtu.be/Morcheeba-I-am-the-spring

Allez, à plus ! Muriel

dimecres, 3 de gener del 2018

La Chanson du Cygne, les moments de tristesse et de bonheur

Le jour se lève, mélancolique et beau. Les notes se faufilent, entre mon thé et mes pensées, de l'émouvante Sérénade nº 4 de Schubert, la Chanson du Cygne... "En 2018... il y aura des moments de tristesse et des moments de bonheur", c'est simple, c'est vrai, déjà vrai, c'est Arnaud qui disait ça fin octobre et dans la Chanson du Cygne, il y a les mots d'Arnaud et il y a le sourire de ma Grande Camarade aussi, Marie-Annick, toi qui ouvrais la ronde des anniversaires, ponctuelle (malgré toi 😉 !), chaque 3 janvier, nous toutes à peine remise des fêtes et du trop plein de bonnes résolutions prises dans l'engouement du nouvel an...

https://youtu.be/Schubert-Serenade-No4-Schwanengesang

https://youtu.be/2018-tristesse-bonheur (merci Jean-Michel)

Je vous laisse ! Belle journée à vous ! Muriel

dimarts, 10 d’octubre del 2017

Mar, música y remedios literarios...

Y de repente, después de un tiempo de desasosiego por fuera y por dentro... llega un fin de semana muy reparador y... total, gracias a los ingredientes felices de siempre:

- Un paseo por la playa, una visita al Mar, ya que estamos en otoño, no hay tanta gente y la luz es bellísima, un paseo a ritmo, esta vez, lento, meditativo, los pies en el agua y los ojos en la lejanía centelleante

La foto de siempre del paseo de siempre - esta vez a ritmo lento -
8 oct. '17, Muriel

- Un concierto en el Auditori, los echaba de menos pues la temporada no contempla el verano, en la 1ª fila, falta profundidad de vista y oído y en cambio, un privilegio estar tan cerca, sin interferencias, del solista, una intimidad: este fin de semana, el programa era el Concierto para violonchelo de Edward Elgar, interpretado por Daniel Müller-Schott y el OBC, magnífico ! Y la Sinfonia n 3 de Aaron Copland... ¡ Poca broma !

- Una copa de cava después del concierto, celebración del momento presente y la amistad, amenizada - es casi un ritual - con un platito de ensaladilla rusa... Momentos que dejan un buen gusto...

- Y ¡ cómo no ! algún remedio literario, no falla. Este fin de semana acabé de prepararme para la sesión de mi club de lectura en francès, Le Plaisir de Lire, la 1ª de este curso. Había propuesto la lectura de Les gens dans l'enveloppe, de Isabelle Monnin, periodista y novelista francesa. Todavía no está traducida al castellano esta novela-encuesta con fotos y CD con canciones de Alex Beaupain. Para mi, una relectura atenta, conmovida, mucho... Una recomandación de todo corazón.

A propósito, en la biblioteca disponemos de varios libros que hablan de remedios literarios, de biblioterapia o  libroterapia. Os presento éste que me gusta particularmente, todo, desde la portada a la presentación de los remedios, al toque de humor y sonrisa que acompaña las páginas, un placer:


Las autoras, Ella Berthoud y Susan Elderkin, se conocieron estudiando literatura inglesa en la Universidad de Cambridge. Ella es profesora de arte y pintora y Susan es novelista, las dos ejercen también de biblioterapeutas. El título original de este libro, Manual de remedios literarios, subtítulo Cómo curarnos con libros es The Novel Cure, from abandonment to zestlessness: 751 books to cure what ails you... Proponen remedios para males como el divorcio, las náuseas, el miedo al compromiso pasando por el jet lag, la alergia al polen, el dolor de muelas sin olvidar el cansancio, el no saber aprovechar el momento presente o... la gripe masculina... que como bien sabemos es muy diferente de la femenina ;-)

Os deseo un buen día, me despido con un fragmento del... Concierto para violonchelo de Elgar:
youtu.be/cello-concert-Elgar-Muller-Schott

Hasta la próxima, Muriel

dimarts, 12 de setembre del 2017

Els arbres que m'esperaven...

Efectivament, m'esperaven més arbres ! M'esperaven ? Esperaven ? Estaven allà, senzillament o... serenament, naturalment. Ni això ho sé, no sé res d'aquells arbres sinó aquella sensació bona de senzillesa, serenor i naturaleza (naturalitat) que em van transmetre, una sensació realment benèfica per a mi... per a ells, no crec o potser sí, ja que els arbres senten les mans a la seva escorça i potser les paraules que els són dirigides. 

Aquella tarda de dissabte va ploure a Moià i després, per això, va tornar a sortir el sol... amb la qual cosa els colors del camp, del cel, es veien frescos, molt lluminosos: una invitació a passejar i respirar.

Després de la pluja, paratges de Moià, set.'17, Muriel

Paratges de Moià, capvespre després d'una tarda plujosa, set.'17, Muriel

L'endemà va fer un temps de finals d'estiu mediterrani, i també va ser una incitació a caminar entre aquells paisatges sempre inclinats a prodigar horitzó.

L'Estany, paratges de Moià, a la llunyania, Montserrat, set.'17, Muriel

L'Estany, paratges de Moià, camí cap a una ermita en ruïna, set. '17, Muriel

Ermita, a mig camí entre Santa Maria i Sant Joan d'Oló, set '17, Muriel

De tornada a Moià, vaig tenir el plaer de llegir una Pregària de l'Arbre, així com un homenatge a l'Arbre Fruiter que, tot proclamant la Verge del Rosari patrona dels arbres fruiters i Alcaldessa Honorària Perpètua de la Vila de Moià (quina gràcia !), honora tots els arbres (acte saludat pel polític Francesc Cambó,1876-1947) i també aquests versos del poeta Joan Maragall (1860-1911). M'agraden molt aquestes mostres de respecte i agraïment als arbres, de lloança ! M'hi afegeixo de tot cor ! 








Mentrestant, els rellotges de sol marcaven eternament l'hora del Moment Present !

Rellotge de sol de Santa Maria de l'Estany, set. '17, Muriel

Abans d'acomiadar-me, us proposo aquesta Musica dels Arbres, Musique des Arbres, de Pierre-Jean Beaudoin, arranjament de Fur Alina, d'Arvo Pärt:


Fins aviat, fins ara mateix ! Muriel (una abraçada per a la Ghislaine qui em va fer descobrir aquesta contrada molt seva !)