Avant-hier lundi, je recevais à la bibliothèque le lot des livres en langues étrangères dont j'avais passé la commande le mois dernier. C'est toujours un plaisir de recevoir "le lot", d'en sortir un par un les livres. Cette fois-ci, ce sont exclusivement des romans, soit des romans classiques qu'il y avait à remplacer (Mrs Dalloway, Virginia Woolf, Disgrace, J. M. Coetzee, L'invitée, Simone de Beauvoir, par exemple), soit de nouvelles acquisitions (des nouveautés ou bien des titres moins nouveaux mais qu'on n'avait pas encore à la bibli). Parmi les nouvelles acquisitions, justement, triste coïncidence avec l'attentat au marché de Noël à Berlin, le livre Vous n'aurez pas ma haine, d'Antoine Leiris:
On l'avait déjà dans les biblis, depuis quelques mois en catalan et en castillan, un tout petit livre à lire dans n'importe quelle langue, c'est certain, et il m'a semblé important aussi de pouvoir le proposer à nos usagers en version originale. Un très beau texte, émouvant et qui, malheureusement reste valable, d'actualité, comme on dit, la douleur et l'incompréhension face à l'horreur et à la perte d'une personne aimée étant la même à chaque fois pour le commun des mortels, qu'il s'agisse de l'attentat au Bataclan, à Paris, l'année dernière, de ceux au Nigéria quotidiennement, en Syrie (idem), en Jordanie (une triste première hier) et avant-hier, donc, au marché de Noël, à Berlin. "Vous n'aurez pas ma haine", savoir dire ça, chapeau ! et par ailleurs que dire d'autre, face au terrorisme, de vraiment intelligent, qui fasse vraiment avancer les choses dans le sens de la paix, de la vie ?
J'avais lu la lettre qu'Antoine Leiris avait publiée sur Facebook au lendemain de l'attentat au Bataclan
[ facebook.com/antoine.leiris/posts/vous-n-aurez-pas ma-haine ].
Puis il a fait de sa lettre un livre et un documentaire. Le journaliste Antoine Leiris est devenu, malgré lui et aussi parce que c'est une force qu'il a en lui, un militant contre la haine, pour la vie et le bonheur de vivre.
Puisse le contenu même de ce livre en faire un de ces jours (le plus tôt sera le mieux !) un livre "démodé", un livre d'Histoire, un livre témoignant de faits n'ayant plus cours ! On le sait, la haine n'a jamais été une réponse face à la haine, la haine nourrit la haine et la haine les atrocités... Ce livre est beau et son message mérite de toucher le plus grand nombre de gens !
Le soir même, donc, je l'ai rapporté pour le proposer à une dame, âgée maintenant, qui a perdu sa mère quand elle avait 5 ans pendant la seconde guerre mondiale, C'était dans un village de la Brie, occupé mais justement, il y avait l'Armistice (de 1940) et tuer les habitants n'avait pas lieu d'être... Tuer n'a jamais lieu d'être, on est d'accord, mais c'était la guerre... et l'Armistice, c'est la trève en principe. On sait bien que la guerre fanatise, quelle saloperie la guerre, et la jeune femme de 25 ans fut tuée et laissée là dans les champs de blé. La dame, qui a lu ce grand petit livre d'Antoine Leiris d'un trait et dans une grande émotion, n'a jamais eu la haine, c'est sa force et sa beauté. La jeune femme morte dans les champs, serait devenue ma grand-mère si la folie mortifère n'avait pas sévi ce jour-là sur son passage... La vie a continué sans elle et avec les guerres (c'est Prévert qui disait ça dans son poème Familiale...).
À bientôt, pensée reconnaissante pour Antoine Leiris et bise affectueuse pour ma mère, Muriel
Et pour plus d'infos sur le documentaire:
leblogtvnews.com/2016/11/document-a-voir-ce-soir-vous-n-aurez-pas-ma-haine-avec-antoine-leiris.html
dimecres, 21 de desembre del 2016
diumenge, 27 de novembre del 2016
Marque-pages et promenade parmi les peintures de Lluïsa Vidal
Comme d'habitude les marque-pages qu'on donne à la bibli annoncent des événements culturels sur Barcelone. Ces derniers temps, c'est, entre autres petits et grands plaisirs, l'expo Lluïsa Vidal, peintre du modernisme, au MNAC. J'aime beaucoup cet autoportrait, enfin, là, le détail:
Et d'ailleurs, je suis allée y faire un tour, à l'expo, dimanche dernier (30% de réduction sur le prix de l'entrée en présentant le carnet de bibliothèque, un peu de pub en passant !) J'ai bien aimé, une promenade agréable parmi ses peintures, et ses dessins aussi. Pour les peintures, j'ai surtout aimé son Autoportrait (un petit tableau: 40 sur 40 peut-être, je ne me rends pas compte avec le cadre) et aussi La fillette au petit chat noir (on pourrait tout aussi bien dire, pour rejoindre les biblis et boucler la boucle: "Fillette absorbée dans son bouquin et petit chat la regardant" !):
* Lluïsa Vidal (1876-1918, Barcelone): pour en savoir davantage, voici une brève présentation en français:
aparences.net/actualites/expositions/lluisa-vidal-peintre-du-modernisme/
(Dans cette présentation, pour ce qui est du tableau au violoncelle, pourquoi est-ce Le repos du violoncelliste et non pas de la violoncelliste ? C'est aussi au masculin dans le titre original en catalan... Il y a plus d'un siècle de cela et il y avait, à ce niveau-là, pas mal de pain sur la planche, c'est bien simple, il y en a encore ! Parce que, sur cette page-là, aparences.net, pourquoi diantre dit-on "la première grande rétrospective dédiée au peintre Lluïsa Vidal, moi, franchement, ça me choque, à la peintre, non ?! Le photographe Annie Leibovitz ? le sculpteur Camille Claudel ? l'acteur Audrey Hepburn ? le violoniste Anne-Sophie Mutter ? Ça cloche, non ? Un peu de bon sens et d'élégance, tout de même ! Voilà, c'est dit !)
En tout cas, Lluïsa Vidal fut la seule femme de son époque à prendre des cours à Paris (quand elle en revint, elle s'affilie illico au groupe des Féministes catholiques de Barcelone, ce qui nous fait penser qu'elle n'y apprit pas que de la peinture) et qui vécut de sa peinture et ses dessins en les publiant, en exposant, en donnant des cours particuliers dans son atelier.
Voici aussi la page en catalan, plus complète, de Viquipèdia:
cat.Viquipedia-Lluisa-Vidal-i-Puig
voici aussi cette page (en castillan) du journal La Vanguardia, justement, à l'occasion de l'exposition au MNAC:
la-vanguardia.com/cultura-lluisa-vidal-nuestra-berthe-morisot.html
et voici enfin cet article (en castillan) du portail Mujeres en la historia (les femmes dans l'histoire), sur Lluïsa Vidal. On voit l'atelier de l'artiste, photo sympa, cliquez !
mujeresenlahistoria.com-pintura-2016/09/lluisa-vidal
** Le modernisme catalan:
fr.wikipedia.org/wiki/Modernisme_catalan
*** MNAC: Museu Nacional d'Art de Catalunya (expos temporaires + fond permanent art roman catalan)
À la prochaine, Muriel
Marque-pages Biblioteques de Barcelona: Lluïsa Vidal al MNAC, Muriel, nov. '16 |
Et d'ailleurs, je suis allée y faire un tour, à l'expo, dimanche dernier (30% de réduction sur le prix de l'entrée en présentant le carnet de bibliothèque, un peu de pub en passant !) J'ai bien aimé, une promenade agréable parmi ses peintures, et ses dessins aussi. Pour les peintures, j'ai surtout aimé son Autoportrait (un petit tableau: 40 sur 40 peut-être, je ne me rends pas compte avec le cadre) et aussi La fillette au petit chat noir (on pourrait tout aussi bien dire, pour rejoindre les biblis et boucler la boucle: "Fillette absorbée dans son bouquin et petit chat la regardant" !):
Lluïsa Vidal, Autorretrat (autoportrait), c.1899 |
Lluïsa Vidal, La nena del gatet negre, c. 1903 (la fillette au petit chat noir) |
* Lluïsa Vidal (1876-1918, Barcelone): pour en savoir davantage, voici une brève présentation en français:
aparences.net/actualites/expositions/lluisa-vidal-peintre-du-modernisme/
(Dans cette présentation, pour ce qui est du tableau au violoncelle, pourquoi est-ce Le repos du violoncelliste et non pas de la violoncelliste ? C'est aussi au masculin dans le titre original en catalan... Il y a plus d'un siècle de cela et il y avait, à ce niveau-là, pas mal de pain sur la planche, c'est bien simple, il y en a encore ! Parce que, sur cette page-là, aparences.net, pourquoi diantre dit-on "la première grande rétrospective dédiée au peintre Lluïsa Vidal, moi, franchement, ça me choque, à la peintre, non ?! Le photographe Annie Leibovitz ? le sculpteur Camille Claudel ? l'acteur Audrey Hepburn ? le violoniste Anne-Sophie Mutter ? Ça cloche, non ? Un peu de bon sens et d'élégance, tout de même ! Voilà, c'est dit !)
En tout cas, Lluïsa Vidal fut la seule femme de son époque à prendre des cours à Paris (quand elle en revint, elle s'affilie illico au groupe des Féministes catholiques de Barcelone, ce qui nous fait penser qu'elle n'y apprit pas que de la peinture) et qui vécut de sa peinture et ses dessins en les publiant, en exposant, en donnant des cours particuliers dans son atelier.
Voici aussi la page en catalan, plus complète, de Viquipèdia:
cat.Viquipedia-Lluisa-Vidal-i-Puig
voici aussi cette page (en castillan) du journal La Vanguardia, justement, à l'occasion de l'exposition au MNAC:
la-vanguardia.com/cultura-lluisa-vidal-nuestra-berthe-morisot.html
et voici enfin cet article (en castillan) du portail Mujeres en la historia (les femmes dans l'histoire), sur Lluïsa Vidal. On voit l'atelier de l'artiste, photo sympa, cliquez !
mujeresenlahistoria.com-pintura-2016/09/lluisa-vidal
** Le modernisme catalan:
fr.wikipedia.org/wiki/Modernisme_catalan
*** MNAC: Museu Nacional d'Art de Catalunya (expos temporaires + fond permanent art roman catalan)
À la prochaine, Muriel
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dimarts, 22 de novembre del 2016
En el corazón del otoño, las hojas muertas...
En el corazón del otoño, los parques...
Ayer por la tarde me enviaron esta foto desde Friburg (Alemania). Bonito regalo ;-) Merci ma puce ! |
En el corazón del otoño, los huertos...
También me mandan estas 2 fotos de Albesa, un poble de la Noguera, Lleida. Preciós, gràcies Pepita |
En el corazón del otoño, las aceras...
Y yo estoy esperando a que llegue el autobús que me lleva al trabajo, 22 nov. 2016, Muriel |
Hojas muertas... Y, cómo no, me viene la canción a la cabeza:
Una poema de Jacques Prévert (poeta francès, 1900-1977), Les feuilles mortes (Las hojas muertas), una música de Joseph Kosma (compositor húngaro nacionalizado francés, 1905-1969) y la voz de Cora Vaucaire (cantante francesa, "la Dame Blanche de Saint-Germain-des-Prés", 1918-2011): puro terciopelo !
Cora Vaucaire fue la que creó la canción que después seria popularizada por Yves Montand e interpretada por muchos cantantes en varios idiomas y diferentes estilos... una canción eterna entre todas.
Hasta pronto, Muriel (dedico este post a mi padre, nacido un 22 de noviembre, cantar era natural para él... esta canción es contemporánea de su juventud)
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diumenge, 6 de novembre del 2016
Photo-bateau bis ;-)
Et puis tenez, encore une photo-bateau... pas la même... pas tout à fait une autre ;-)
Et puis un autre château de sable, petite collection deviendra grande !, jamais ni tout à fait pareils ni tout à fait différents :-)
Et puis les cailloux aussi que je ramasse, inévitablement, que je relâche, la plupart du temps... Là, c'est plutôt un bout, érodé, d'une construction, allez savoir de quoi, allez savoir de quand:
À bientôt ! (au prochain bateau, château, caillou ?!) Muriel
La même promenade bateau sur la plage, j'y tiens tant ! Gavà, nov. '16, Muriel |
Et puis un autre château de sable, petite collection deviendra grande !, jamais ni tout à fait pareils ni tout à fait différents :-)
Chàteau de sable, de rêves et de coquillages, Gavà, nov. '16, Muriel |
Et puis les cailloux aussi que je ramasse, inévitablement, que je relâche, la plupart du temps... Là, c'est plutôt un bout, érodé, d'une construction, allez savoir de quoi, allez savoir de quand:
Quelle histoire de bâtiment et de bâtisseurs se cache-t-il dans ce caillou ? nov. '16, Muriel |
À bientôt ! (au prochain bateau, château, caillou ?!) Muriel
diumenge, 30 d’octubre del 2016
Photo-bateau
Photo banale, photo bateau, Gavà, octobre 2016, Muriel |
J'ai beau me dire que je l'ai déjà faite, cette photo, je la refais incessamment, "ni tout la fait la même, ni tout à fait une autre", pas le même ciel, pas la même humeur de mer, pas le même bateau, pas le même moment, pas la même personne exactement, face à ce spectacle... Il y a belle lurette que l'on sait bien que l'"on ne se baigne jamais deux fois dans le même rivière"... Et ainsi de suite... En attendant, irrémédiablement, je fais la photo banale, la photo bateau, disons-le, car c'est un si beau moment, unique, le cadeau du moment présent, car c'est une beauté éternelle à chaque fois vécue comme une première fois... ou enfin, quelque chose dans ce genre-là, complètement bateau. Et je me souviens, à l'école, de la primaire à la terminale, comme on était vexé, frustré, déçu de voir les phrases de nos commentaires de texte taxées en rouge de... bateau ! Et bien, voyez-vous, je dis, je fredonne même, un vieil air, encore plus ancien, l'école maternelle, permettez !, "Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Mais non, mon grand bêta, s'ils en avaient ils marcheraient..."
Alors, pour la route, Les p'tits bateaux: youtu.be-les p'tits bateaux
Et pour revenir à la photo qui fait l'objet de ce post, quand même, un ciel comme ça, une mer comme ça, les couleurs, tout, c'est quand même quelque chose, non ?! Et dire que d'une journée pareille, on a dit "qu'il ne faisait pas beau temps" ! (là franchement, drôlement bateau, comme appréciation, nuageux, alors pas beau ?!)
Allez, à bientôt ! Muriel (pensée particuière pour Sylvaine ;-) !)
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dijous, 27 d’octubre del 2016
Entrada monosil·làbica
Van passant els dies i no trobo el moment d'escriure
"largo y tendido".... però vet aquí que l'atzar de les devolucions a
la biblioteca em porta a fullejar una antologia de poesia catalana i que obro
el llibre a una plana coberta de monosíl·labs ! Que existeixin tantíssimes
paraules tan curtes em meravella ! Ideals, penso, aquestes paraules, per fer
algunes entrades plis plas i mantenir el blog alimentat en temps d'anar
corrents ;-) El poema que ara publicaré, per això, és llarg, llarguíssim ! És
el conegut Tirallonga dels monosíl·labs, d'en Pere
Quart, i va precedit d'una introducció, que ara mateix em resulta
enigmàtica, però crec que no s'ha de separar del poema:
Déu
I tu, què vols?
Jo
Doncs jo sols vull
-ei, si pot ser-:
Un poc de fam
i un xic de pa.
Un poc de fred
i un poc de foc.
Un xic de son
i un poc de llit.
Un xic de set
i un poc de vi
i un poc de llet.
I un poc de pau.Un poc de pas,
un poc de pes
i un poc de pis.I un xic de niu.
Un xic de pic
i un poc de pac
-o un xic de sou
i un xic de xec.I un poc de sol
i un poc de sal.
I un poc de cel.
Un xic de bé
i un xic de mal.
Un poc de mel
i un poc de fel.I un poc de nit
i un xic de por,
i un poc de pit
i un xic de cor
i un poc de crit.
I un xic de llum
i un xic de so:
un poc de llamp
i un xic de tro.
Un poc de goig
i un xic de bes
i un poc de coit.I un xic de gos.
I un poc de gas.
Un poc del fort
i un poc del fluix.
I un poc de rom
i un poc de fum.Un poc de lloc.
I un poc de joc
-tres reis, dos nous.
I un poc de groc
i un xic de gris
i un xic de verd.
I un xic de blau.Un poc de tren
i un poc de nau;
i un xic de rem.
Un xic de vent.
I un poc de neu.
I un poc de rou.
I un poc de veu
-i un poc de vot.
I un poc de cant.
I un xic de vers.
I un xic de ball.I d’art. I d’or.
Un poc de peix.
I un poc de greix.
I un xic de feix.
I un poc de gruix.
I un poc de carn
i un poc de sang;
i un poc de pèl.
I un poc de fang
i un xic de pols.Un xic de flam
i un poc de gel.
Un poc de sant
i un xic de drac.
Un xic de risc
i un poc de res
-i un poc de rus.I un tros de camp
i un xic de fruit;
un tros de clos
prop de la llar
amb aus i flors.
I un poc de bosc
amb pins i brins.
I un xic de font.
I un xic de riu
i un poc de rec
i un poc de pont.
I un poc de gorg.I un poc de mar
i un xic de port.
I un poc de llor.
Un xic de lli
i un poc de cuir
i un poc de pell
i un xic de fil.Un poc de lluc
i un xic de suc.
I un poc de porc.
I un xic de parc.
Un poc de gust
i un xic de rang.I a més del meu
un poc del seu
i un xic del llur.
Vull ser: ruc? clerc?
bell? lleig? dret? tort?
gras? prim? llest? llosc?
nou? vell? ferm? flac?
bla? dur? buit? ple
dolç? tosc? sec? moll?
greu? lleu? curt? llarg?
fosc? clar? xaix? fi?
Un poc de tot.I a més, què vull?
Un xic de seny.
I un poc de temps.
I un xic de món.
I un poc de sort.
I un poc de mort.
I un poc de Vós.
Ei, si pot ser.
Pere Quart ( Joan Oliver), del seu recull Circumstàncies
(1968)
Maco o no ? Impressionant !
Fins aviat, Muriel (impossible treure les cometes aquestes, em rendeixo, plis plas)
diumenge, 16 d’octubre del 2016
Chat-lutations au passage...
Le gros chat, Cornelis de Visscher, approx 1660 |
Je garde cette reproduction d'une gravure, de Cornelis de Visscher*, un souvenir du Musée Rembrandt, d'il y a déjà quelques années, un voyage à Amsterdam... Je l'avais trouvée jolie et, je lui avais aussi, bien entendu, trouvé une ressemblance frappante avec une certaine petite bête de compagnie à laquelle je suis, ma foi, attachée:
La Gata Àgatha, oct. 2016 |
À la prochaine, Muriel
Ah, et une recommandation de lecture: La Chatte, de Colette !
Roman La Chatte, Colette, 1933 |
Allez, bonne fin de dimanche et bises à Valérie et à Cathy qui aiment bien les chats, bisous à Aïna qui adore la Gata Àgatha !
* Cornelis de Visscher: graveur du siècle d'or neerlandais (1629-1662), son talent pour dessiner d'après nature était spécialement apprécié.
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dimarts, 11 d’octubre del 2016
Rêve musical, rêve fluvial
Pendant la demi-heure où j'écoute de la musique classique à la radio, le matin, avant que ne sonne l'alarme "ultimatum", c'est souvent que je ne suis ni réveillée ni endormie et que j'entends la musique dans des rêves. Et ce matin, j'ai fait un rêve merveilleux. Je crois qu'à la radio c'était du piano, du piano seul, comme une sonate, je n'en suis pas sûre.
En tout cas, c'était fluide et mouvementé comme une rivière, c'est devenu une rivière, et j'ai senti une grande joie en moi, j'étais sur une rive de l'Amazone, heureuse de revoir ce fleuve qui m'a tellement marquée.
En même temps, je savais que je n'étais pas actuellement près de l'Amazone, que ça ne pouvait pas être ce fleuve-là, que c'était forcément un cours d'eau de par ici... Alors, un nouveau pic de joie m'a prise, parce que la rivière, de toute façon, se jetterait dans la mer et que, par la mer, l'eau de cette rivière irait rejoindre celle de l'Amazone et que c'était formidable de pouvoir comme ça être en contact. Dans mon rêve, je suivais du doigt le parcours de l'eau depuis l'estuaire en Méditerranée, plein sud le long de la péninsule ibérique, puis le détroit de Gibraltar, puis l'Atlantique, grand ouvert, jusqu'à l'immense embouchure du grand fleuve, à Belem.
Je me suis réveillée - à temps avant l'alarme, en douceur - dans cette joie et cette poésie de la rencontre de ces deux cours d'eau. Un beau rêve, de bonheur et de paix aussi, la paix de me sentir unie, réunie, dans la transparence de l'eau, des verts. Peut-être bien que c'était l'Yerres après tout, qui allait retrouver l'Amazone, parce qu'elle me tient à coeur, cette rivière... ou bien l'Ebre, dont je visite le delta en été, ...
J'y ai repensé pensant la journée et la genèse de ce rêve m'est apparue toute claire. D'abord, j'ai revu il y a peu de temps mes quelques photos du fleuve Amazone, comme ça, pour le plaisir, puis j'ai, cet été, regardé couler l'Yerres avec un plaisir renouvelé et aussi, un matin, il y a quelques temps déjà, j'ai découvert, pendant la demi-heure entre le rêve et "la réalité" où j'écoute de la musique avant de me lever, La Moldau, de Smetana, poème symphonique qui retrace le parcours de la Moldau, ça m'avait enchantée, très beau.
Impossible de savoir de quelle musique il s'agissait ce matin, alors, à ce rêve fluvial, je mets comme fil musical une sonate de Domenico Scarlatti, interprétée par Inger Södergren, j'adore, c'est un de mes CDs fétiches.
youtu.be/Scarlatti-Sonate-en-fa-mineur-Inger-Sodergren
Et puis, voici aussi deux de mes photos de l'Amazone:
Allez, à bientôt ! Muriel
et voici le post où je racontais ma découverte de La Moldau:
http://books-carabistouilles.blogspot.com/2015/03/arrangements-pour-harpe-la-vltava.html
En tout cas, c'était fluide et mouvementé comme une rivière, c'est devenu une rivière, et j'ai senti une grande joie en moi, j'étais sur une rive de l'Amazone, heureuse de revoir ce fleuve qui m'a tellement marquée.
En même temps, je savais que je n'étais pas actuellement près de l'Amazone, que ça ne pouvait pas être ce fleuve-là, que c'était forcément un cours d'eau de par ici... Alors, un nouveau pic de joie m'a prise, parce que la rivière, de toute façon, se jetterait dans la mer et que, par la mer, l'eau de cette rivière irait rejoindre celle de l'Amazone et que c'était formidable de pouvoir comme ça être en contact. Dans mon rêve, je suivais du doigt le parcours de l'eau depuis l'estuaire en Méditerranée, plein sud le long de la péninsule ibérique, puis le détroit de Gibraltar, puis l'Atlantique, grand ouvert, jusqu'à l'immense embouchure du grand fleuve, à Belem.
Je me suis réveillée - à temps avant l'alarme, en douceur - dans cette joie et cette poésie de la rencontre de ces deux cours d'eau. Un beau rêve, de bonheur et de paix aussi, la paix de me sentir unie, réunie, dans la transparence de l'eau, des verts. Peut-être bien que c'était l'Yerres après tout, qui allait retrouver l'Amazone, parce qu'elle me tient à coeur, cette rivière... ou bien l'Ebre, dont je visite le delta en été, ...
J'y ai repensé pensant la journée et la genèse de ce rêve m'est apparue toute claire. D'abord, j'ai revu il y a peu de temps mes quelques photos du fleuve Amazone, comme ça, pour le plaisir, puis j'ai, cet été, regardé couler l'Yerres avec un plaisir renouvelé et aussi, un matin, il y a quelques temps déjà, j'ai découvert, pendant la demi-heure entre le rêve et "la réalité" où j'écoute de la musique avant de me lever, La Moldau, de Smetana, poème symphonique qui retrace le parcours de la Moldau, ça m'avait enchantée, très beau.
Impossible de savoir de quelle musique il s'agissait ce matin, alors, à ce rêve fluvial, je mets comme fil musical une sonate de Domenico Scarlatti, interprétée par Inger Södergren, j'adore, c'est un de mes CDs fétiches.
youtu.be/Scarlatti-Sonate-en-fa-mineur-Inger-Sodergren
Et puis, voici aussi deux de mes photos de l'Amazone:
Sur le fleuve Amazone, nov. 1984, Muriel |
Sur le fleuve Amazone, nov. 1984, Muriel |
Allez, à bientôt ! Muriel
et voici le post où je racontais ma découverte de La Moldau:
http://books-carabistouilles.blogspot.com/2015/03/arrangements-pour-harpe-la-vltava.html
diumenge, 9 d’octubre del 2016
Six tournesols
Pas évident au 1er coup d'oeil mais il y en a bien 6 ;-) , n'est-ce pas, Ghis ? 08 oct. '16 |
2016 ou l'année des six tournesols pour moi-même et pour un sacré beau (indispensable) bouquet d'amies ! La marche s'ouvre le 3 janvier, s'ouvrait devrais-je dire mais je ne m'y résigne pas (puis les années tournent au compteur de toute façon), et se referme, pour ce qui est de mon cocon personnel d'amitié, le 8 octobre !
Voilà qui est fait depuis hier !
À la prochaine, Muriel (pensée profonde pour M.-A, pensée vive pour les autres amies aux 6 tournesols ! allez les filles ! allez les belles !)
diumenge, 2 d’octubre del 2016
Col·lecció de castells de sorra...
Castell de sorra d'aquest diumenge :-) Muriel, oct. 2016 |
La meva col·lecció de castells de sorra, efímers per naturalesa, va prosperant: aquest, d'esperit laberíntic, l'he vist aquest matí tot passejant per la "meva" platja.
Són, aquests castells, l'expressió de somnis, i de castells en somnis, arribem a la frase feta " fer castells en l'aire", que no sé, d'altra banda, si no és una traducció literal del castellà "hacer castillos en el aire". Ho esbrinaré doncs, potser sí que hi ha una expressió pròpiament catalana... o no... En francès es diu "bâtir des châteaux en Espagne" ;-)
Voilà, fins aviat, Muriel
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Citations et Proverbes,
La Mer (qu'on voit danser),
Photo
divendres, 30 de setembre del 2016
Retour d'une escapade à Naples, L'Amica geniale d'Elena Ferrante et autres plaisirs
Me voilà de
retour d'une escapade à Naples. Napoli, lumineuse, chaotique, bruyante,
attachante, déconcertante, belle, très belle, sale, pas mal sale, diverse au
possible, étrangement familière...
Familière ? Oui, car, inévitablement, ç'a été une escapade, entre autre, sur la trace des Deux Amies*, Lenù et Lina, les 4 volumes (4 !) d'Elena Ferrante, la saga de L'Amica geniale ! Familière !
Sympa, presque émouvant oserai-je dire, et aussi un jeu, de passer par la via Port'Alba où Lenù achetait ses bouquins d'occasions, les Quartieri Spagnoli qui reviennent sans cesse dans le roman (la station de Métro, c'est Toledo, et un coup d'oeil qui vaut vraiment le coup, lemarché de la Pignaseccha) et le Rettifilo (Corso Umberto I) où Lina achète sa robe de mariée.
Chiaia aussi, le quartier chic, commerçant, avec sa Piazza dei Martiri où Lina ouvre sa boutique de chaussures (l'emplacement est actuellement occupé par la boutique de scarpe e complementi Ferragamo où, ma foi, j'aurais aisément trouvé chaussure à mon pied, mais... pas trop dans mes prix pour le moment !).
Sur la même place dei Martiri, en face de la boutique de chaussures, se trouve la librairie Feltrinelli où Lenù présente et signe ses livres.
Plus haut, après avoir remonté la via Chiaia, le Caffè Gambrinus, très bel établisement art nouveau, où Lenù retrouve Gigliola et dont je garde personnellement un excellent souvenir "apéritif Campari et amuse-gueules", en belle compagnie, la mia cugina adorata !
Et le Vomero, quartier résidentiel aux maisons cossues, dans les hauteurs, quelles vues magnifiques sur l'ensemble de la ville et le Vésuve ! Et puis etc. etc...
Bref, un voyage formidable en soi, il y a tant de choses à voir, tous les sens sont sans cesse sollicités (pour le goût, parce qu'il a bien fallu se restaurer à des moments donnés, à part les traditionnelles pizzas, il y a les fromages de chèvre, les tomates séchées à l'huile et... attention, les babas au rhum ! hummm, petit faible), mais, c'est vrai qu'après la lecture de la saga des Deux Amies, on voit aussi Naples à travers leurs yeux et que c'est une expérience agréable, enrichissante.
"Un viaggio che illumina Napoli di una luce particolare, dai mille colori e dalle tante sfaccettature. Capace di sottolineare quanto complicato e meraviglioso sia, al tempo stesso, questo spicchio di mondo partenopeo." [http://www.tgtourism.tv/2016/03/napoli-nei-luoghi-de-lamica-geniale-di-elena-ferrante-13477/]
"La serie di libri - si legge sul New York Times - offre una visione unica di questa città complessa, conducendo lontano dai quarieri turistici e aiutando a scoprire le differenze sociali, economiche e geografiche della città." [http://www.cultora.it/napoli-meta-perfetta-per-turismo-letterario/]
Marché de la Pignaseccha, Quartieri Spagnoli, Naples, 09-16, Muriel |
Quartieri Spagnoli, Naples, 09-16, foto Valérie L. |
À la recherche du funiculaire pour monter au Vomero, Naples, 09-16, Muriel |
Vue sur la ville et le Vésuve depuis le Castel Sant'Elmo, Naples, 09-16, Muriel |
Via Francesco Caracciolo, un moment de répit, une de mes vues préférées du Vésuve, Naples, 09-16, Muriel |
La librairie Feltrinelli, Piazza dei Martiri, Naples, 09-16, Muriel |
Les 4 volumes de la saga des Deux Amies, d'Elena Ferrante, Naples, 09-16, Muriel |
Quant aux chaussures Salvatore Ferragamo, c'est sur cette paire-là que j'ai flashé, collection automne-hiver 2016, :-) |
Voilà, je sais que j'y retournerai ! 5 jours, c'est beaucoup trop peu... mais c'est déjà si bon d'y être allée ! À la prochaine et bises, baci mille, à ma cousine bien aimée, qui, je ne vous ai pas dit, mais quel beau cadeau, m'a emmenée passer une formidable soirée au Teatro San Carlo, Le Nozze di Figaro ! C'est pas beau la vie ?!
Les Noces de Figaro, Canzonetta Sull'aria: youtu.be/Nozze-di-Figaro-Sull-aria
À bientôt, Muriel
*Les Deux Amies: si vous n'avez pas succombé, ou pas eu l'occasion, cet article du journal Le Poulailler en fait une bonne présentation: le-poulailler.fr/2016/05/la-saga-napolitaine-delena-ferrante
(Les 2 premiers volumes sont traduits en français: vol. 1, L'Amie prodigieuse; vol. 2, Le nouveau nom mais les 2 derniers pas encore: vol. 3, Storia di chi fugge e di chi resta; vol. 4, Storia della bambina perduta. J'ai eu la chance de disposer ici des 4 en castillan, en catalan, il manque encore le dernier vol.)
(mon 1er post 2016 sur ce blog est consacré à la saga des Deux Amies, et dédié à une grande amie qui n'a plus le loisir de lire depuis déjà 2 ans et demi, elle qui adorait; elle a été présente à sa manière pendant ce beau voyage)
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divendres, 23 de setembre del 2016
Genealogia càctea
La protagonista d'aquest post i element central d'aquesta genealogia
és una echinopsis (o trichocereus) pachanoi,
una Sant Pere de nom comú,
o San Pedro, directament en castellà
(l'espècie és originràia de les Amèriques andines).
és una echinopsis (o trichocereus) pachanoi,
una Sant Pere de nom comú,
o San Pedro, directament en castellà
(l'espècie és originràia de les Amèriques andines).
La veiem aquí, als seus nous "aposentos":
Nova companyia al meu jardí, set. '16, Muriel |
Aquí, és ella, tal i com la veig veure per primera vegada,
al juny passat, tot passejant per Collserola
i mirant testos a un viver que hi ha per allà.
(post d'aquest mateix blog:
books-carabistouilles.06-2016-symphonie-pastorale-en-sol-soleil.html)
al juny passat, tot passejant per Collserola
i mirant testos a un viver que hi ha per allà.
(post d'aquest mateix blog:
books-carabistouilles.06-2016-symphonie-pastorale-en-sol-soleil.html)
Em va cridar molt l'atenció aquell dia,
amb el seu aspecte vegetal-mineral:
amb el seu aspecte vegetal-mineral:
Collserola, foto juny '16, Muriel |
Collserola, foto juny '16, Muriel |
També, allà, hi són l'avant-passat i altres parents seus:
Setembre '16, Muriel |
La planta mare, set.'16, Muriel |
La planta mare, setembre '16, Muriel |
I els petitons ! La seva descendència és aquesta:
Foto Montse S., setembre '16 |
Tot un arbre genealògic, si o no ?
Hi afegiré algunes consideracions:
Aquesta echinopsis ha sigut regal sorprenent
i ben encertat, em fascinen els cactus !
És una planta que m'inspira, això sí, molt de respecte,
essent una espècie venerada des de fa segles
per les seves virtuts medicinals,
per les seves virtuts medicinals,
una planta sagrada amb poders al·lucinògens (el mescal).
És també un repte, doncs hauré de fer deures
per familiaritzar-m'hi (tècniques d'esqueix, etc.),
un món nou per a mi, el de les echinopsis !
I per descomptat, aquest exemplar particular és
una presència molt apreciada meva
i, lo millor: em parla d'amistat !
i, lo millor: em parla d'amistat !
I si tot va bé, cap a finals d'agost de l'any vinent,
principis de setembre, farà una flor molt bonica
(la que duia ja s'havia secat, són efímeres),
principis de setembre, farà una flor molt bonica
(la que duia ja s'havia secat, són efímeres),
una flor així d'espectacular
(la més grossa entre les cactàcies):
(la més grossa entre les cactàcies):
Font foto: www.weberseeds.de |
Una altra dada digne de consideració és que
les echinopsis pachanoi creixen fins als 3 metres, o més,
les echinopsis pachanoi creixen fins als 3 metres, o més,
poca broma, és clar, en el seu àmbit natural,
o similar (les he vistes al jardí de cactus de Barcelona).
o similar (les he vistes al jardí de cactus de Barcelona).
En testos, el creixement deu ser molt relatiu,
veurem que fa ! Llarga vida !
veurem que fa ! Llarga vida !
Fins molt aviat, moltes gràcies de nou, amics i amigues ;-) Muriel
(Un abrazo para Teresa M. que me había saludado en junio a través
de este blog en ocasión de la entrada sobre este mismo cactus)
(Un abrazo para Teresa M. que me había saludado en junio a través
de este blog en ocasión de la entrada sobre este mismo cactus)
dimarts, 20 de setembre del 2016
... i el 18, un crepuscle de color taronja
Gràcies de tot cor Amics i Amigues ! Gràcies a tots els qui m'heu fet arribar les fotos ! Un merci spécial à Maria do Mar, mon artiste-photographe préférée [ www.mariadomarrego.com & https://voltaaosdias.blogspot.com.es/ ], et bien entendu, une grosse pensée bien câline pour ma fille !
Fins la propera, à bientôt ! Muriel
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Septembre,
webs útils/interessants
dissabte, 17 de setembre del 2016
Un dia per recordar...
Al principi un dia, a nivell meteo, una mica compromès, Muriel 17-09-16 Au départ, un jour "incertain" point de vue météo ;-) |
Es va anar "arreglant", tot i que ja de bon matí sabia que era un dia "fet" ! i bo :-) Muriel, 17-09-16 Puis, ça s'est levé, de toute façon, la journée était gagnée d'avance |
Un dia feliç de debò :-) :-) :-) Muriel, 17-09-16 Une journée vraiment belle, de tout coeur :-) |
Apa, fins demà ! Allez, à demain, pensée affectueuse pour ma mère, une si belle compagnie ! Muriel
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Simplement la vie
divendres, 16 de setembre del 2016
Septembre, poème
Septembre
Septembre ! Septembre !
Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,
Aux clairs matins, aux soirs de sang,
Tu m'apparais
Debout et beau,
Sur l'or des feuilles de la forêt,
Au bord de l'eau.
En ta robe de brume et de soie,
Avec ta chevelure qui rougeoie
D'or, de cuivre, de sang et d'ambre
Septembre !
Avec l'outre de peau obèse,
Qui charge tes épaules et pèse,
Et suinte à ses coutures vermeilles
Où viennent bourdonner les dernières abeilles !
Septembre !
Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne
Aux cruches ;
La cave embaume, le grenier ploie ;
La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,
La meule luit des olives qu'elle broie.
Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,
Ô Septembre ! chanté de toutes les fontaines,
Ecoute la voix du poème.
Le soir est froid,
L'ombre s'allonge de la forêt
Et le soleil descend derrière les grands chênes.
Henri de Régnier
Septembre ! Septembre !
Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,
Aux clairs matins, aux soirs de sang,
Tu m'apparais
Debout et beau,
Sur l'or des feuilles de la forêt,
Au bord de l'eau.
En ta robe de brume et de soie,
Avec ta chevelure qui rougeoie
D'or, de cuivre, de sang et d'ambre
Septembre !
Avec l'outre de peau obèse,
Qui charge tes épaules et pèse,
Et suinte à ses coutures vermeilles
Où viennent bourdonner les dernières abeilles !
Septembre !
Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne
Aux cruches ;
La cave embaume, le grenier ploie ;
La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,
La meule luit des olives qu'elle broie.
Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,
Ô Septembre ! chanté de toutes les fontaines,
Ecoute la voix du poème.
Le soir est froid,
L'ombre s'allonge de la forêt
Et le soleil descend derrière les grands chênes.
Henri de Régnier
(poète et romancier français, 1864, Honfleur-1936, Paris, rattaché au mouvement symboliste, grand admirateur de Mallarmé)
Ce poème dit merveilleusement bien ce que le mois de Septembre, parvenu à son zénith, éveille en moi... merveilleusement bien.
À bientôt ! Muriel
dilluns, 12 de setembre del 2016
L'ofici de lector...
Vinc de Cal Llibreter* (facebook.com/Cal-Llibreter), sempre un gust, un luxe, tot, les persones que porten la llibreria, la llibreria en si mateixa, les activitats que hi tenen lloc - presentació de llibres, tastets de poesia, expos de fotos i fins i tot aquest darrer mes de juliol... una universitat d'estiu (!), molta vida !
Els llibres, si en compres, te'ls entreguen dins una bossa de paper que porta aquest missatge. Personalment, m'hi identifico després de... ser mestra bona part de la meva vida, treballar ara a les biblioteques públiques i sortir d'una llibreria :-)
"L'ofici de lector s'aprèn a cal mestre, cal bibliotecari i cal llibreter", Joan Josep Isern
Sort i ànims a la bona gent de Cal Llibreter ! Apa, fins ara, Muriel
*Cal Llibreter: notícia al diari Ara quan es va inaugurar (gener 2016)
ara.cat/llegim/Arnau-Consul-Silvana-Vogt-Cal-Llibreter
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Citations et Proverbes,
Vie et Bibliothèques
divendres, 9 de setembre del 2016
Llegir al jardí i collir les avellanes, coses de l'estiu
A l'estiu, llegir al jardí, agost '16, Muriel |
Al setembre, per això, cal collir de les avellanes, set. '16, Muriel |
I em ve al cap una cançó, per a mi, de tota la vida, Le petit chemin qui sent la noisette, canta la Mireille (cantautora i actriu francesa, 1906-1996, viatja a Nova York - anys 30 - i quan torna introdueix el swing a la música francesa :-)
youtu.be-Mireille-Chemin-Noisette , antològica !
Fins aviat, Muriel
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dilluns, 29 d’agost del 2016
Taboulé Jardin de Quincy
De même qu'il y a des fruits qui sont particulièrement bons mangés sur l'arbre (ou l'arbuste) - et je pense aux cerises, aux framboises et aux mûres -, il y a des plats qui sont infiniment plus savoureux dégustés à un endroit précis, c'est le cas du Taboulé Jardin de Quincy, qui nourrit les corps et les coeurs et la mémoire et donne tout son sens au moment présent :-)
En voici la recette, dictée par l'âme nourricière qui l'exécute avec bonheur tous les étés:
En voici la recette, dictée par l'âme nourricière qui l'exécute avec bonheur tous les étés:
Les ingrédients
- Semoule couscous moyen (ni fin, ni gros : très important !) : 2 tasses bien remplies
- Citrons jaunes : 2
- Oignons blancs (c’est-à-dire, frais / doux) : 1 ou 2
- Tomates mûres mais fermes (et plutôt grosses) : 4
- Persil : 1 bon bouquet (à défaut de persil, un bouquet de menthe)
- Huile d’olive, sel, poivre
Attention, la recette est ici expliquée pour 6 à 8
personnes
- Eplucher les tomates (4 grosses) et les épépiner un peu (pas tout) puis les couper en tout petits morceaux et les réserver
- Mettre la semoule à couscous dans un grand saladier
- Verser le jus de 2 citrons sur le couscous
- Ajouter de l’huile, du sel, du poivre
- Couper bien finement les oignons doux et les ajouter à la semoule
- Verser sur la semoule les tomates et tout leur jus
- Bien remuer
- Hacher tout le persil bien fin et le rajouter à la préparation
- Bien remuer
- Mettre au frais bien couvert (film plastique) et remuer toutes les 2 ou 3 heures
Si on le prépare la veille
on a toutes les garanties qu’il sera bien macéré, meilleur !
Vue du jardin de Quincy, août 2016, Muriel |
Et voilà ! Bon appétit, à la prochaine ! Muriel
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