dissabte, 22 de febrer del 2020

Le son qui émane des fleurs...


Petit frère, tes 60 ans in absentia:
le coeur qui entend la voix qui a cessé,
la bague en porcelaine que tu avais vue pour moi,
les cloches des temples qui suspendent leur chant,
mais... ô celui des fleurs qui refleurissent...
à Quincy et partout !


Le  son de la cloche du temple s'arrête, 
mais pas celui qui émane des fleurs. *

Matsuo Bashō


* j'ai trouvé ces vers du grand maître des haïkus (Japon, XVIIème s.), dans un livre absolument fascinant, La plante et ses sens, de Daniel Chamovitz (Buchet-Chastel, 2014), un bijou, émouvant de surcroît:



Un haïku qui va comme un gant, comme bague au doigt, justement, dit-on ici, à cette journée du 22 février ! Oui, c'est là un beau un livre, que j'ai eu dans les mains, que j'ai retenu quelques jours, un privilège de bibliothécaire, absolument ! Le titre en castillan, c'est Lo que las plantas saben, c'est à dire, Ce que savent les plantes, alors comment résister à ça, tellement alléchant, de savoir ce que savent les plantes ! (le titre original en anglais c'est ça: What a plant knows, a field guide to the senses, alors c'est ça !) 

Allez à bientôt, Muriel, et pour la route, un autre haïku, du même poète:


Le jour s'éteint
mais pas le chant 
de l'alouette.


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