divendres, 20 de setembre del 2013

El Jueves i Charlie Hebdo, revistes... responsables

Des de fa algun temps, una de les meves tasques a la biblio és "processar" les revistes, és a dir fer tot el procés des que les rebem (treure-les del sobre, posar el segell de la biblio, etc etc. fins a col·locar-les físicament al prestatge o expositor pertinent i virtualment al catàleg . És una tasca més aviat agradable perquè tot treballant veig, si més no, les portades, tan variades en temes, estètica, etc... I, arribo al punt d'aquest post, hi ha una portada que sempre em fa riure, la de El Jueves, la revista que sale los miércoles. No té desperdici ! Aquests darrers anys no la tenia present, aquesta revista, i això que m'havia agradat descobrir-la en el seu moment. Fullejar El Jueves em recordava, d'alguna manera el Charlie Hebdo, journal irresponsable dels anys de la Universitat, a França. El jueves, en menys groller... tot s'ha de dir. Tota l'actualitat vista a través del prisma de la irreverència, l'humor negre, els jocs de paraula, la conciència social, la conciència política, la irrisió... la irrisió per sobre de tot ! La portada de la setmana 11-17 set. és la següent (ai, l'atur !): 


I aquí, per il·lustrar la meva comparació, la portada del Charlie Hebdo del 24 de juliol 2013


Apa, fins la propera ! Muriel

dimecres, 11 de setembre del 2013

Diada

Un voeu, un desig, un deseo:

Pour des personnes libres dans des pays libres ! 
(La Catalogne, le Tibet, le Sahara, et j'en passe !!!) 

Per a una Catalunya, un Tibet, un Sàhara 
- i uns quants països més ! - 
LLIURES !

Países libres con gente libre, 
independiente de la dictadura de los bancos
 y de políticos contaminados ! 

Libres y justos ! o sea: dos deseos (en uno !)

Fins la propera, à bientôt, Muriel


dijous, 5 de setembre del 2013

Des gens et des éléphants... Elephants are different to different people

De la même façon que j'avais adoré découvrir le poème When I am an old woman (Quand je serai une vieille dame), de Jenny Joseph - cf mon post d'août dernier: http://books-carabistouilles.blogspot.com.es/2012/08/qui-avisa-no-es-traidor-warning.html#links  - j'étais alors au lycée et avais de formidables profs d'anglais -, j'avais bien aimé cet autre texte, Elephants are different to different people (Les éléphants sont différents pour des personnes différentes), de Carl Sandburg*. Je l'ai retrouvé dans l'unique manuel d'anglais que je conservais de l'époque, Imagine you're English, avec beaucoup de plaisir - un peu de rangement à fond n'apporte pas que des contractures !

Le voici donc en version originale, d'abord, puis dans une traduction que j'improvise en français:

      Wilson and Pilcer and Snack stood before the zoo elephant.

     Wilson said, "What is its name? Is it from Asia or Africa? Who feeds
it? Is it a he or a she? How old is it? Do they have twins? How much does
it cost to feed? How much does it weigh? If it dies, how much will another
one cost? If it dies, what will they use the bones, the fat, and the hide
for? What use is it besides to look at?"

     Pilcer didn't have any questions; he was murmering to himself, "It's
a house by itself, walls and windows, the ears came from tall cornfields,
by God; the architect of those legs was a workman, by God; 

he stands like a bridge out across the deep water; the face is sad 
 and the eyes are kind; I know elephants are good to babies."

     Snack looked up and down and at last said to himself, "He's a tough
son-of-a-gun outside and I'll bet he's got a strong heart, I'll bet he's
strong as a copper-riveted boiler inside."

     They didn't put up any arguments.
     They didn't throw anything in each other's faces.
     Three men saw the elephant three ways
     And let it go at that.
     They didn't spoil a sunny Sunday afternoon;

"Sunday comes only once a week," they told each other.



Photo: http://animal.kukuchew.com
    
     Wilson, Pilcer et Snack étaient là à regarder l'éléphant du zoo. 

     Wilson se demanda alors tout haut: "Comment peut-il bien s'appeler? 
Est-ce qu'il vient d'Asie ou d'Afrique ? Qui lui donne à manger ? C'est un 
mâle ou une femelle ? Quel âge il peut bien avoir ? Y a-t-il des jumeaux 
chez les éléphants ? Ça doit coûter combien de le nourrir ? Combien 
il pèse ? S'il meurt, combien ça coûtera d'en racheter un ? Quand il 
mourra, qu'est-ce qu'on fera de ses os, sa graisse, sa peau ? 
    À quoi il sert, à part à être regarder ?" 

     Pilcer n'avait pas de questions ; il murmurait:  "Un vrai bâtiment

ses oreilles viennent droit des champs de maïs géant; diantre ! 
et l'architecte de ces jambes-là n'était pas un fénéant, ma foi; 
un vrai pont sur des eaux profondes; il a une tête triste et des yeux doux; 
je sais que les éléphants sont gentils avec les bébés."

     Snack regardait de haut en bas et finit par se dire: "C'est un 
sacré gaillard, le gars, sûr qu'il a un coeur en acier, il doit être 
fort comme tout en dedans, une vraie bouilloire à l'ancienne." 

     Ils ne se sont pas disputés pour avoir raison.
     Ils ne se sont rien jeté à la figure.
     Trois hommes voyaient l'éléphant chacun à sa façon     
     Et c'était bien comme ça. 
     Ils n'ont pas gâché un dimanche après-midi ensoleillé; 
 
    "Le dimanche, ça n'arrive qu'une fois par semaine" ont-ils dit.

Voilà... Ce n'est pas que ce soit, à mon goût, de la poésie incontournable dans sa forme, dans la beauté des mois choisis et assemblés, non... mais, je me dis, si ça pouvait être comme ça, toujours, pour tout le monde, et pas seulement avec les éléphants ! 

* Carl Sandburg: (1878 - 1967), poète, historien et romancier américain.

Pour un monde meilleur ! Muriel (et mes meilleurs souvenirs à mes anciennes profs d'anglais: Madame Goupil, Claudine, et, of course, Mademoiselle Mangin !) 

dilluns, 2 de setembre del 2013

Setembre efectivament, effectivement !

Setembre promet ser particularment intens a la meva vida aquest cop. Avui ha sigut un dia amb les hores i l'impacte de tres dies a l'hora... 
Primer, el dol, aquest matí de la casa on he viscut tots aquests darrers anys: després d'unes obres majors, serà una altra etapa... és un esdeveniment que he estat desitjant, esperant i celebrant perquè és bo per a mi... però sentir picar, i veure com se li "feia mal" a la casa, com se la feia malbé, m'ha impressionat. ... No m'esperava sentir un calfred, una tristesa... no m'imaginava desemparada i amb sentiment de pèrdua al mig de les runes...  
Després, a la feina, a la biblio,  la bogeria de la "rentrée" i la perspectiva d'un any més amb manca de personal, de mitjans, de temps per tota la feina a fer, de temps per descansar... 
I llavors la ullada que li he fet al bloc de la meva filla, que està a l'Índia. Unes emocions, unes impressions... La conec prou bé, crec, però aquest viatge seu és l'ocasió d'un redescobriment o d'un descobriment d'una altra manera. A través dels seus "posts" veig la seva força, les seves conviccions, la seva escriptura (que sempre m'ha agradat) , la seva sensibilitat a través d'altres miralls: aquest darrer post en particular, "Visita a McLeod Ganj", m'ha fet impressió:  http://www.de-catalunya-a-la-india.blogspot.com.es/2013/08/visita-mcleod-ganj.html. Mare meva !

Septembre promet d'être particulièrement intense dans ma vie cette année, décidément ! Une journée qui semble avoir pris à son compte les heures et l'impact (sur le dos, la tête, le coeur) de trois journées à part entière. 
D'abord, le deuil, ce matin, de la maison qui m'abrite depuis belle lurette et qui subit des transformations que j'ai désirées, dont j'ai célébré l'avénement, qui seront bonnes pour moi... Mais je ne m'attendais pas à ressentir un effroi, de la peine, et à me sentir perdue au milieu des décombres... une page se tourne et pour le meilleur mais les coups de massue m'ont fait comme mal... enfin... 
Puis au boulot, à la bibli, la folie de la rentrée et la perspective d'une année à manquer de personnel, de moyens, de temps pour tout ce travail, de temps pour me reposer... 
Ensuite, le clic sur le blog de ma fille, qui, donc, est en Inde. Je la connais pourtant bien mais la redécouvre à travers ses posts, je vois sa force, ses convictions, son écriture (qui me plaît depuis longtemps), sa sensibilité à travers d'autres miroirs: ce post, surtout m'a impressionnée, il est en castillan, je vais le traduire et le mettre en commentaire, demain: http://www.de-catalunya-a-la-india.blogspot.com.es/2013/08/visita-mcleod-ganj.html. Oh, nom d'un chien !

Bon, voilà, fins aviat ! Muriel

diumenge, 1 de setembre del 2013

Septembre, Setembre... again !

Et voilà, le beau mois de Septembre est revenu... je suis bien incapable de savoir si ça passe vite ou non... mais ça passe... C'est un mois de Septembre très spécial dans ma vie, ma fille en Inde, son anniversaire au pied de l'Himalaya et entourée d'enfants auprès desquels elle est partie travailler, moi dans de gros travaux, ça sera très très bien, des amies qui font signe de partout... Tout a bien commencé: Summertime (Gershwin, Porgy and Bess) ce matin à Catalunya Música (c'est fou cette musique, ce refrain, dans ma vie: que du bon !) et en tournant les pages de mon calendrier, une photo de Brassaï... En fin d'après-midi une coupe de cava improvisée avec les copines d'ici de toujours et ce soir, une grosse fatigue physique et un bonheur dans la tête, prémonitoires d'une bonne nuit de sommeil: qui dit mieux ?
À la vie, à la vôtre, à la nôtre !!!

Setembre ha tornat, el "meu" mes... no sé si el temps passa de pressa o no... Passa ! Un mes de setembre molt especial a la meva vida amb la meva filla a l'Índia, el seu aniversari al peu de l'Himalaia i acompanyada dels nens amb qui està allà treballant, obres majors a casa, per bé, molt, senyals d'amigues d'arreu al llarg del dia... És un dia que ha començat molt i molt bé: Summertime (Gershwin, Porgy and Bess) a Catalunya Música (una peça que em persegueix i per bé des de fa mooolt de temps) i, al girar la pàgina del calendari, una foto de Brassaï ! Al vespre, una copa de cava improvitzada amb amigues d'aquí i de sobte, aquesta nit, una fatiga física enorme i una felicitat al cor, premonitòries, les dues, d'una bona nit d'una son reparadora. Es pot demanar més ? 
Per la vida ! La vostra ! La nostra ! Salut !

Summertime, by Peter Vamos: http://youtu.be/HqI92UOUjcI (YouTube)

Feliç Setembre, Heureux septembre à vous ! Muriel