diumenge, 14 de març del 2010

Jean Ferrat... au bout de son âge

Un adieu ému à Jean Ferrat, encore un, des grands de la chanson, des vrais, qui s'en va... Tous, un par un, une par un plutôt, nous quittent en nous laissent un peu orphelins, c'est comme ça, même si ça fait violons tristes et trémolos de dire ça comme ça... De tous les chanteurs, compositeurs, musiciens qui m'ont faite, de mes compagnons de route complices et maîtres de la génération des parents, il n'en reste plus beaucoup de vivants, vivantes... Et ma jeunesse en musique c'est beaucoup Brassens, Léo Ferré, Barbara et Ferrat, entre autres...

Jean Ferrat, le chanteur engagé, intègre, ami des poètes et de la nature, c'est La Montagne, Aimer à perdre la raison, Que serais-je sans toi, Potemkine et tellement de chansons que j'ai tellement écoutées (et chantées avec les copines):

Voici La Montagne: http://www.youtube.com/watch?v=8fttmxcVJZc , sur 33 tours...
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Je vous joins aussi le lien pour l'article du journal Libération (Libé pour les intimes!): Jean Ferrat s'en est allé: http://www.liberation.fr/culture/0101624361-jean-ferrat-s-en-est-alle.
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Et encore ce poème, Au bout de mon âge, de Louis Aragon, auquel il avait donné sa si belle voix:
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Au bout de mon âge
Qu'aurais-je trouvé
Vivre est un village
Où j'ai mal rêvé
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Je me sens pareil
Au premier lourdeau
Qu'encore émerveille
Le chant des oiseaux
Les gens de ma sorte
Il en est beaucoup
Savent-ils qu'ils portent
Une pierre au cou

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Au bout de mon âge...
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Pour eux les miroirs
C'est le plus souvent
Sans même s'y voir
Qu'ils passent devant
Ils n'ont pas le sens
De ce qu'est leur vie
C'est une innocence
Que je leur envie
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Au bout de mon âge...
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Tant pour le plaisir
Que la poésie
Je croyais choisir
Et j'étais choisi
Je me croyais libre
Sur un fil d'acier
Quand tout équilibre
Vient du balancier
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Au bout de mon âge...
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Il m'a fallu naître
Et mourir s'en suit
J'étais fait pour n'être
Que ce que je suis
Une saison d'homme
Entre deux marées
Quelque chose comme
Un chant égaré
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Au bout de mon âge Qu'aurais-je trouvé Vivre est un village Où j'ai mal rêvé.
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À bientôt, Muriel (et une pensée vive pour mon père)

2 comentaris:

  1. Merci Muriel, pour nous avoir fait aimer Jean Ferrat
    Úrsula

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  2. Merci Úrsula, tu sais bien que pour moi c'était un plaisir énorme de partager tout ça ! Amitié ! Et à bientôt ! Muriel

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