dimarts, 2 de juliol del 2013

La Fin, poème de Jules Delavigne et coucher de soleil sur une plage (presque) déserte


Coucher de soleil, Costa Garraf, Muriel, '13

Envie de partager ce coucher de soleil et - surtout ! - ce poème avec vous.  Je viens de le découvrir, je trouve que c'est vrai, que c'est comme ça, que c'est exactement comme ça ! J'aime toujours tellement regarder le soleil qui se couche, je suis souvent déçue de moi-même de ne pas savoir arrêter tout ce que je fais pour contempler ce spectacle du haut de mon immeuble... Et, indéniablement, je suis fascinée par les fins, par "comment ça se finit", le livre, le film, le chemin, les cheminements de la vie en général ! 
La Fin
Pourquoi on aime tellement regarder le soleil qui se couche ?
Sur un lac doré, derrière une montagne rose
Ou sur une plage déserte un soir d’été
Cette boule de feu plongeant doucement dans la mer lointaine
Le soleil qui se lève, c’est l’expectation, le début
Mais les débuts sont vides, nous les comprenons
Les débuts sont là pour donner du sens aux fins
Nous sommes toujours fascinés par les fins
Même si ce ne sont que des fausses fins
Comme la fin d’un voyage ou d’un film
On sait bien qu’à la fin d’un film, l’histoire continue après
Il faut juste l’écrire
Le soleil qui se couche doucement un soir d’été
Nous ramène chaque fois vers cette fascination de la fin
La fin de la journée ou la fin sans fin ?
Regarder le soleil qui se couche nous aide à mieux comprendre
Que nous ne comprenons rien de la fin, car la fin c’est la fin
Et à la fin, il n’y a rien
Jules Delavigne*, Conclusions, 2008
* Jules Delavigne est un éditeur, rédacteur et poète français (né en 1962 en Angleterre ou il grandit avant d'entreprendre une série de voyages et de s'installer en France). Conclusions est son 1er recueil de poésie
À bientôt, Muriel

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