C'était il ya peu, justement, le rituel du brin de muguet du 1er mai chargé de bons voeux de bonheur et de santé, c'est beau et c'est forcément beaucoup demander à un brin de fleur, si parfumé, si mignon, si robuste même, qu'il soit... C'est une autre histoire...
La Grande Librairie (LGL) du 6 mai (en confinement mais au rendez-vous, grâce aux réseaux sociaux, il faut le reconnaître) a été un nouveau grand plaisir. Si François Busnel, dont j'apprécie le talent de meneur de LGL, arrivait à se mettre au mot humain/humains quant il s'agit de l'ensemble de l'humanité, au lieu de traîner homme/hommes, plus par atavisme que par machisme, il me semble, ce serait parfait... Mais bon... c'est lent-lent les changements à ce niveau-là... De toute façon, un très grand plaisir quand même, LGL et super, celle du 6 mai, où des historiens étaient réunis et où Philippe Charlier était invité pour son beau livre (riches en photos apparemment impressionnantes)
Rituels.
J'ai pris note de la définition qu'il donne du rituel en réponse à la question posée par Busnel "mais, à quoi sert un rituel ?) et la voici.
"Un rituel est une façon qu'ont trouvée les humains* d'organiser le chaos lorsque survient le désordre, une situation qui déborde ses sentiments, son organisation sociale, pour qu'on sache exactement quoi faire, qu'on ne soit pas démuni" ("les humains", c'est moi, parce qu'originellement, c'est "l'homme" et que... etc etc...)
On parlait de la société prise dans les griffes du covid-19... mais c'est une belle définition applicable à tous les rituels survenant après les désordres. Il ne s'agit pas ici des rituels comme celui du thé, du parfum, de coups de fil... Encore que...
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Rituels, Philippe Charlier, Ed. Cerf, janv. 2020 |
lien pour voir en replay LGL du 6 mai, Crise sanitaire, ce que nous apprend l'histoire:
france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-06-mai-2020
À bientôt, Muriel