Cap Martí, Xàbia (València), 1905- Joaquim Sorolla |
Femme de pêcheur et son enfant, plage de Valencia, 1908, Joaquim Sorolla |
Maria sur la plage à Biarritz, 1906, Joaquim Sorolla |
À midi sur la plage de Valencia, 1904, Joaquim Sorolla |
Le jeu inséparable de l'eau et de la lumière, le naturel, voilà ce qui a fasciné Sorolla toute sa vie et ce qu'il cherchait constamment à capter. "La peinture, quand on la vit, est supérieure à tout ! Non, je me trompe, ce qui est beau, c'est le naturel." Et ce qui émeut vivement, à contempler les tableaux de Sorolla, c'est son parcours de la nature à la peinture ! Il disait aussi: "Il me serait impossible de peindre lentement en plein air (lui, il disait "peindre au soleil"), même si je me l'imposais. Il n'y a rien d'immobile dans ce qui nous entoure. La mer se plisse à chaque instant, les nuages se déforment [... ] et même si tout était pétrifié, il suffirait que le soleil bouge, ce qu'il fait continuellement, pour donner des aspects différents aux choses." Puis, encore: "J'ai une faim de peindre comme jamais, ça me dépasse, c'est une folie..."
C'était bien, très bien cette expo... Pas de regret, non, de ne pas être une jolie vache rousse broutant dans les montagnes du Berguedà (mais sans faute, au début de l'automne, une escapade dans le Berguedà, ça oui !)
Quel bonheur, après l'expo, de retrouver la mer, de chercher les couleurs, la lumière, de me remémorer les tableaux... Ce soir, le ciel était particulièrement joli...
* Joaquim (ou Joaquín) Sorolla: le peintre de la lumière, Valencia 1863 - Madrid 1923. Biographie: http://www.spainisculture.com/fr/artistas_creadores/joaquin_sorolla.html
** Charles Trenet, La mer (1960) et Alain Bashung, Gaby, oh Gaby (1981)
À la prochaine, Muriel (pensée profonde pour M.A., qui aurait adoré un après-midi comme ça, bises à Sylvaine qui aime beaucoup beaucoup la mer).