dijous, 23 d’abril del 2020

Una mica de cava i desfogament...

... amb les degudes distàncies i etc etc... però la copa de cava no podia faltar... i havia de ser compartida. Ahir ho havíem dit: demà una copa ! I a les 20:00, els veïns que cada dia ens veiem hem sortit amb, tots, un somriure i una copa, una veïna amb també una cistella plena de roses de meringue que havia confeccionat per a l'ocasió, una servidora amb una ampolla de cava, fresca, fresquíssima... i ens ha sentat bé, tan bé !






Un moment 100% lograt 😀 ! Seguim !
Cuidem-nos i a respiraaaaar ! Muriel

Una Diada confinada...però Diada

La celebració s'ajorna fins al 23 de juliol
doncs avui impera el confinament.
Els companys i companyes de la biblio hem preparat,
cadascú, cadascuna
una mini instal·lació per a celebrar
 des de casa i compartir,
entre nosaltres i a la web de la biblio. 

Aquesta és la meva: 

Això, Feliç Diada ! Us agrada el meu raconet ?
Us el dedico ! Cuideu-vos i llegiu molt !
Apa, fins aviat !

dimecres, 22 d’abril del 2020

Book titles on bookshelves...

Waouw !!! 


Enjoy it and bye bye for now !
Muriel

dimarts, 21 d’abril del 2020

Més flora passada per aigua...


Gràcies Ioia ! Què bonica la flor d'Arum ! 
I una bonada ruixada per a la meva Sansevieria 

Fins ara, Muriel

Partitura per a un dia de pluja

un altre dia de pluja... en Sol minor, les gotes aliniades a mode de partitura,
Muriel, Walden-7

Fins aviat, cuideu-vos, Muriel

dilluns, 20 d’abril del 2020

J'ai marché sous la pluie drue

C'est dingue d'être sans arrêt enfermée comme ça, ou d'avoir impérativement comme but, d'aller aux poubelles, à la pharmacie ou au supermarché. Dingue... Et depuis 3 jours la pluie, la pluie... la pluie qui me réjouit si je pense aux arbres, à Collserola, à la Nature qui là, reçoit cette belle pluie constante, un bien fou... Ce matin, j'ai quand même un peu pété les plombs et j'ai rajouté un soleil à la vue que j'ai de mon fauteuil de travail et de lecture:

c'est enfantin, puéril, débile ? absolument ! complètement d'accord ! 

Et cet après-midi, j'ai profité d'une accalmie, douteuse dès le départ, pour aller, donc, aux poubelles et à la pharmacie (rien à acheter mais... de l'eau de rose, par exemple, c'est toujours bon, sur le visage, après la toilette du soir) ! Le chemin de la pharmacie (non, pas la plus proche de chez moi, loin de là) est l'occasion d'une belle promenade un peu sauvage (enfin, si on prend "le chemin détourné de la pharmacie") et j'allais dire que je n'avais pas vu un chat, c'est vrai, j'ai ceci dit vu 3 chiens, avec leurs 3 maîtres respectifs (hola, bona tarda, sans plus, ils ont de la chance ceux-là parce qu'on a le droit de promener les chiens, mais pas les bébés ni les enfants, si c'est pas fou, ça !?)... Donc, à l'aller, dans le règne animal, je n'ai vu que des chiens avec des maîtres, pas de flics, ouf, pas besoin de prune... et j'ai entendu les oiseaux chanter à tue-tête, je dis bien à tue-tête ! c'est clair, ils aiment la pluie et la liberté et sans doute leur vie reposée des humains ! 

Puis dans le règne végétal, j'ai vu des fleurs, plein de fleurs, des blanches, des roses et des jaunes, même des mauves dont je ne connais pas toujours les noms et de l'herbe, si belle, toute mouillée:


comment cette fleur peut-elle bien s'appeler ?

Il a commencé à pleuvoir, juste comme je passais devant un dragonnier que j'ai toujours eu envie de photographier:

il semble que ce soit des arbres "à part",
les Dracaena draco, entourés de légendes,
c'est ce que j'avais compris, aux Canaries,
où il y en a de très très beaux,
des exemplaires millénaires

Et tout près, des roses. Là, entre le dragonnier et les roses, on n'est plus dans la nature sauvage, d'accord, mais tout de même, c'est un sourire au passage (et puis, je ne vais pas faire ma femme des bois 😀) 


Au retour, il s'est mis à pleuvoir dru, archi dru. Quel bonheur de marcher sous la pluie battante ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce plaisir-là ! Une euphorie, un bien dingue ! Un bon quart d'heure sous la douche du ciel ! J'ai vu de la bourrache à profusion, tellement jolie, ses clochettes d'un bleu tout doux et ses feuilles velues ployant sous les grosses gouttes de pluie... 

Voilà, ça va mieux ! Confinée mais nettoyée de cette brume qui squatte la tête au bout d'un moment ! 

À bientôt ! Muriel, portez-vous bien ! 

André Comte-Sponville, une voix dissonante...

... qui sonne juste, je trouve... qui remet à leur bonne et dûe place les points sur les i parce que tout de même il y a beaucoup de discours choquants pour ce qui est de la Mort, notre issue ultime et incontournable, en temps de coronavirus et de confinement*.

  • sur France Inter, mardi dernier 14 avril:
"Le coup de gueule du philosophe André Comte-Sponville sur l'après-confinement " sur    https://www.franceinter.fr/idees/le-coup-de-gueule-du-philosophe-andre-comte-sponville-sur-l-apres-confinement

Si vous mettez l'audio, à la suite de l'interview de Comte-Sponville, en prime donc (et après une recette de chou-fleur et une autre de tarte au chocolat) il y a "un coup de projecteur sur la thérapie existentielle inventée par le psychiatre et romancier américain Irvin Yalom", ça m'a fait plaisir... et
dommage que 2 ou 3 de ses ouvrages archi abîmés à la bibliothèque soient éternellement épuisés. Je les remets sur ma liste d'achats 2020 illico.

  • sur le magazine Le Temps, vendredi dernier 17 avril:
" André Comte-Sponville, laissez-nous mourir comme nous voulons !"
C'est une opinion qui contraste dans la symphonie actuelle: le philosophe français déplore qu'on sacrifie les jeunes au détriment des personnes âgées. la liberté sur l'autel de la santé. Et il interroge notre rapport à la mort:

letemps.ch/societe/comte-sponville-laissez-nous-mourir-comme-voulons


* confinement: j'ai une collègue qui sur le groupe whatsapp télétravail a écrit à plusieurs reprises "confitement", un t à la place du n, et c'est, volontairement ou  non, amusant et bien trouvé: nous sommes confits, archi confits (même si en français ce serait plutôt confiserie que confitement)

Voilà, à bientôt, Muriel (un abrazo Marta 😉  !!!)