diumenge, 22 de juny del 2014

Festa de la Música

Una cita anual que coincideix amb l'arribada de l'estiu, la Festa de la Música. M'agrada !
Définitivement, un rendez-vous que je n'aime pas manquer, la Fête de la Musique !

Després de la platja i els seus castells de sorra al matí, ahir al vespre va ser la platja i l'OBC (Orchestre Symphonique de Barcelone et National de Catalogne, un nom à "coucher dehors" mais un très bon orchestre !), l'orquestra d'aquí !

Une très belle soirée musicale pour inaugurer l'été... Un públic feliç, molt estiuenc i molt divers: barcelonins i turistes, alguns vestits molt "chic", altres amb patalons curts i samarretes, uns amb el banyador posat (potser acabats de sortir de l'aigua, potser decidits a donar-se un bany nocturn), una assistència de cadires plegables, tovalloles, flassades, també molta gent asseguda a la sorra "sin más", una profusió de provisions, entrepans, "chuches", fruita, cervesa o, com els meus veïns de concert, cava amb les degudes copes de cristall ! Jo que tan sols havia previst aigua, de sobte em van entrar unes ganes de cava ben fresc, oh ! (a les fotos es veuen les copes amb el desitjat líquid !). Em quedo amb la idea per una propera ocasió, això sí !

Un programa ben escollit, clàssic i festiu... Monteverdi, Wagner, Bizet, Grieg, Rossini, Tchaïkovsky, etc... i entre les propines musicals de la OBC, un homenatge al mestre Eduard Todrà, la seva sardana La Camperola... Molt bonic tot, realment.

Concert de l'OBC a la platja-21-06-'14- Muriel
Concert de l'OBC a la platja-21-06-'14- Muriel
Concert de l'OBC a la platja-21-06-'14- Muriel
Concert de l'OBC a la platja-21-06-'14- Muriel

La peça que va obrir el concert:  Monteverdi, Orfeo (Toccata) - YouTube

i la que el va tancar: Eduard Todrà, La camperola - YouTube

Bref, l'été a bien commencé... "Que duri, que duri !!!"
Fins aviat, visca la música sempre ! Muriel

dissabte, 21 de juny del 2014

Premier jour d'été

L'été est arrivé ce matin à 10h51. Que faisiez-vous à ce moment précis ? Pour ma part, je marchais sur la plage, une matinée idéale, le ciel, la température et j'ai contemplé ces créations, ces châteaux de sable sur le sable qui m'émeuvent, m'amusent, me réconcilient toujours avec "le cours de la vie". 


Balade sur la plage-21-06-'14, Muriel
Balade sur la plage-21-06-'14, Muriel
Balade sur la plage-21-06-'14, Muriel

On fait des châteaux depuis tout le temps et je me demande où sont passés les enfants qui construisaient consciencieusement leurs forts et leurs palais éphémères sur les plages il y a 20, 40, 60 ans, parce que tout de même, on a beau être optimiste, aimer la vie, chercher à voir coûte que coûte le beau, il faut bien le reconnaître, le panorama social, économique, enfin, le système dans lequel on vit et qui est forcément l'oeuvre des générations successives d'enfants devenus grands, de nous tous devenus adultes, n'est pas toujours réjouissant. Que sont devenus les enfants qui, d'instinct, "y croyaient" ??? Malgré tout, j'ai envie de dire, de croire, que tant qu'on fera des châteaux sur la plage, l'espoir reste là d'une humanité encore humaine, rêveuse, bâtisseuse, essentielle, facilement conquise par les éléments, et la simplicité de la vie...

Mais, revenons à l'été, au moment présent... Une très belle matinée d'horizon, de soleil, d'amitié... alors... merci la vie et bel été à nous ! 

À la prochaine, Muriel (pensée profonde pour M.A.)

dimecres, 28 de maig del 2014

Femmes Lumière

Envie et besoin de partager avec vous ce webdocumentaire que j'ai découvert sur TV5-Monde: Femmes Lumière, sur les femmes et l'épargne villageoise.
Les sourires, les regards, la détermination commune de femmes des "5 coins du monde" pour sortir de la pauvreté, leur esprit de solidarité, leur confiance, leur beauté, leur élégance, leur dignité, c'est t rès beau ! Leur lumière, c'est bien ça ! Ces femmes "nourricières et pourvoyeuses d'avenir pour leurs enfants" , les "premiers soldats de la survie" !

Cliquez et installez-vous parmi elles, ça vaut le coup ! Pour chacun des pays (la Côte d'Ivoire, Haïti, Madagascar, le Cambodge et le Bangladesh), vous verrez, à part la présentation, il y a plusieurs apartés (présentation, vie du groupe, autres regard, grands témoins, etc. ). 
Franchement, chapeau les femmes ! Notre force, unies, n'a pas de limite ! 


À la prochaine (pensée présente pour M.A. qui aurait aimé voir ça et avec qui j'aurais adoré en discuter), Muriel

dissabte, 24 de maig del 2014

Peus al cel, peus a la sorra, pieds dans le ciel, pieds dans le sable

Peus al cel, peus a la sorra
Als ulls, la mar i la línia de l'horitzó !

Pieds dans le ciel, pieds dans le sable
Dans les yeux, la mer et la ligne de l'horizon !

Pies en el cielo, pies en la arena
En los ojos, el mar y la línea del horizonte !

Peus, ciel, pies, sorra, mar, horitzó, 
Tiens, une mouette, pieds, cel, peus, sable

Otra gaviota, cel, mer, bateau loin sur l'horizon, 
Sorra, pies en el cielo, mar

Un vaixell, el cielo, una gavina, mes pieds, la arena, el mar !

Feia un cel blanc, un vent moderat però incessant i una mica de fred, no era un dia per anar a la platja... Però sí, era un dia fantàstic per anar-hi a caminar... Això he pensat i efectivament he trobat una platja deserta (ni tan sols amos amb gossos, bé doncs, algun, alguna...), un mar meravellós, agitat, escumós, d'un gris groc, molt groc, surprenent, era aigua amb sorra... Un cel molt i molt bonic, blanc, gris clar, taques blaves, ramats de núvols de tots tipus... He caminat lleugera, he intentat estar tan sols a la platja, en el vent, amb els núvols del moment present... He sentit la joia de viure... i he vist un grunxador a una zona, deserta, de jocs de platja per a nens i nenes i no he pogut no asseure-m'hi i m'he grunxat, grunxat, grunxat, tenia 6 anys, 9 anys, no tenia edat, ni preocupaciones, ni pensaments concrets, un moment extraordinari... El grunxador, símbol de la infantesa feliç i enyorada...

En dépit d'un ciel blanc, d'un vent modéré mais constant et d'une température frileuse, j'ai décidé ce matin d'aller à la plage pour marcher... Un cadeau ! La plage pour moi, même pas de chiens avec leur maître ou leur maîtresse, enfin trois ou quatre, une mer agitée comme j'adore la voir, d'une couleur surprenante, toute gris jaune, le sable pris dans l'eau, un ciel beau comme tout, gris blanc avec toute sorte de nuages... J'ai marché d'un pas léger, me suis sentie légère, j'ai essayé de n'être que sur cette plage, qu'avec cette mer, que sous ces nuages du moment présent, j'ai ressenti la joie de vivre... et c'est là que j'ai vu une balançoire, dans une zone de jeux de plage pour les enfants, désertée elle aussi, et je n'ai pas résisté, je m'y suis assise et me suis balancée, balancée, balancée, j'avais 6 ans, j'avais 9 ans, je n'avais plus d'âge et pas de soucis non plus, pas de pensées précises, un moment extraordinaire... La balançoire, symbole de l'enfance heureuse, nostalgie de cette enfance-là... 

Balançoire, grunxador, columpio... Em quedo amb "balançoire". Serà perquè a la meva infantesa eren, a la força, balançoires, no grunxadors ni columpios ? Serà perquè dir la paraula en francès és, ja, com grunxar-se una mica ? 

Une balançoire en peinture:


La balançoire, Nicolas Lancret, 1735 - détail

... et une autre, en chanson: 
Une demoiselle sur une balançoire - Yves Montand


Fins aviat, à bientôt (pensée affectueuse pour mon père, qui nous avait mis une balançoire dans le jardin et pensée affectueuse aussi pour ma mère que j'avais failli assommer d'un coup de cette même balançoire ! pensée profonde pour M.A. avec qui j'ai beaucoup partagé mais jamais de moment de balançoire) Muriel


divendres, 23 de maig del 2014

RodaMots, dies i olles...

M'he abonat a RodaMots i així, cada dia rebo al meu e-correu una paraula, una expressió, un mot de la llengua catalana. El RodaMot d'avui, Dies i olles curen les coses, m'ha agradat... En francès diem que Le temps guérit bien des blessures... El temps, si no cura del tot, suavitza... I olles, n'hi han que alimenten el cos i l'ànima... llavors curen, sí !

Si us voleu abonar a RodaMots: http://www.rodamots.com/inici.asp

Un RodaMot cada dia, el Preludi a Catalunya Música, La Contra de La Vanguardia, rutines "afegides" molt agradables !

I per un RodaMots en francès: Le Mot du Jour, per exemple: http://www.lemotdujour.com/

Fins aviat, gràcies Montse, pensée profonde pour M.A., Muriel

dimecres, 30 d’abril del 2014

De guaduales en guayabos...

Y, siguiendo un itinerario íntimo, la canción de Los Guaduales me lleva a la del Guayabo negro... y al sonido del arpa llanera... érase una vez en los Llanos orientales en Colombia...

Selon un itinéraire intime, la chanson de Los Guaduales me conduit droit à celle de Guayabo negro... et j'entends au loin, très loin, la harpe des grandes plaines de la Colombie orientale (los llanos orientales)...


Arpa llanera colombiana
foto: colombiabellafolclor.blogspot.com.es

Guayabo negro nunca me 
Digas adiós, digas adiós 
Que es una palabra triste.  

Corazones que se quieren, 
Corazones que se quieren 
Nunca deben despedirse. 

Como se mecen las palmeras 
Con la brisa como se secan 
Las espinas con el sol 
Así se apaga mi vida
Como errante mariposa 
Que vuela de flor en flor.  

Las golondrinas con sus últimas 
Palabras se me han quedado 
Enredadas en el pecho. 

No pueden cantar, 
pero no pueden cantar 
ni pueden alzar el vuelo. 

Guayabo negro pregúntale a la sabana 
Si alguna vez por allí me vio pasar. 

Guayabo negro maldito donde 
Amarro mi caballo 
Cuando vuelvo del palmar. 

Guayabo negro nunca me 
Digas adiós, digas adiós 
Que es una palabra triste. 

Corazones que se quieren, 
Corazones que se quieren 
Nunca deben despedirse. 

Guayabo negro (joropo llanero)-YouTube

Recuerdos para los amigos de allá y de entonces et clin d'oeil à Sylvaine qui avait traversé la grande flaque pour venir me voir et barouder un peu, puis, pensée profonde pour M.A. sans qui les chansons prennent un ton plus grave soudain.

À bientôt, hasta pronto, Muriel

dimarts, 29 d’abril del 2014

Lloran los guaduales... y también cantan; les bambous pleurent et ils chantent aussi

Todos somos como los guaduales* que van llorando o cantando por la vida... a la vera del camino...

Nous sommes tous comme les bambous qui pleurent et qui chantent aussi au bord des chemins... C'est une chanson traditionnelle colombienne qui me revisite régulièrement... J'avais tout de suite adoré cette chanson, la musique, les paroles... (los guaduales: en Colombie, les bambous)

Hace días que me vuelve como música de fondo esta canción colombiana de Los Guaduales... Me enamoró su música y su letra en los años pasados entre aquellos parajes... Linda gente, hermoso paisajes y música para cada momento... Es una  canción se quedó bien grabada dentro de mí...

* Guaduales: así se llaman los bambúes en Colombia

Lloran, lloran los guaduales
porque también tienen alma;
y los he visto llorando,
y los he visto llorando
cuando en las tardes
los estremece el viento en los valles. (bis)

También lo he visto alegres
entrelazados mirarse al rí­o;
danzar al agreste canto
que dan las mirlas y las cigarras.
O envueltos en polvaredas
que se levantan en los caminos;
caminos que azota el viento
al paso alegre del campesino. (bis)


Y todos vamos llorando
o cantando por la vida.
Somos como los guaduales
a la vera del camino.

Los Guaduales, Garzón y Collazos - YouTube


Partager des chansons, un bonheur... Allez, à bientôt ! Hasta luego, Muriel (pensée profonde pour M.A.)